Traboulsi : le cabinet n'est soumis à aucune pression

«Le Conseil des ministres n’est soumis à aucune pression et ne subit aucune ingérence». C’est ce qu’a affirmé samedi le ministre du Pétrole et des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi, dans une interview accordée à Télé Liban. En réponse à une question, M. Traboulsi a estimé que «la réforme et le changement administratifs ne se résument pas à des licenciements. D’autres mesures sont à prendre au niveau de la structure, de l’allégement des formalités, de la déconcentration et de la décentralisation. La réforme est un processus continu qui ne prend pas fin en un an ou deux. Elle doit se poursuivre». Et d’ajouter : «Rien n’est donc venu freiner le processus en cours. Et le fait que le Conseil des ministres ait demandé au gouverneur de la Banque centrale d’œuvrer pour la mise en place de nouveaux conseils d’administration à la Intra, à la MEA et ailleurs constitue une mise à disposition des membres des anciens conseils d’administration. De plus, il n’est absolument pas nécessaire qu’à chaque réunion du Conseil des ministres, des fonctionnaires soient démis de leurs fonctions». Le secteur pétrolier Interrogé par ailleurs au sujet du rapport sur le secteur pétrolier qu’il a présenté vendredi au Conseil des ministres, M. Traboulsi l’a qualifié de «scientifique et objectif. Il comporte des faits et des chiffres ainsi que des propositions de solutions pour ce qui a trait à l’importation, au raffinage et à la distribution». Et d’ajouter : «Ce rapport, ayant des aspects économiques et financiers, a été transmis pour étude par le Conseil des ministres à une commission présidée par le chef du gouvernement. Il ne faut donc pas anticiper car tout reste tributaire de la politique qu’adoptera le gouvernement». M. Traboulsi a par ailleurs refusé de confirmer ou de démentir les informations selon lesquelles il y aurait fraude au niveau des quantités de gaz importées. «Je n’ai reçu aucune plainte à ce sujet et je ne peux donc pas me prononcer sur la question», s’est-il contenté d’affirmer.