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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement - La réforme se poursuivra Hoss : pas de divergences avec Lahoud

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a catégoriquement démenti l’existence de divergences avec le président de la République, le général Émile Lahoud, au sujet de la mise à l’écart de fonctionnaires. Il a ajouté que la réforme administrative «est un processus qui ne se termine pas d’un trait de plume et doit se poursuivre à travers les organismes de contrôle». Interrogé par des journalistes, samedi, à sa sortie du Grand sérail, sur les raisons pour lesquelles le Conseil des ministres n’avait pris aucune nouvelle mesure disciplinaire à l’encontre des fonctionnaires lors de sa réunion vendredi, M. Hoss a répondu : «Il n’y a absolument pas de divergences avec le président Lahoud. Nous sommes en train d’étudier les mesures (de limogeage ou de mise à l’écart). Quand il y aura du nouveau, nous l’annoncerons». Sur d’éventuelles nouvelles nominations lors de la prochaine réunion du gouvernement, M. Hoss a déclaré qu’il ne commenterait pas les décisions du Conseil des ministres avant qu’elles ne soient prises. M. Hoss a aussi évoqué le dossier de la réforme administrative lors d’un dîner offert en son honneur, samedi soir, à l’hôtel Bristol, par l’homme d’affaires Fouad Issa. «Je ne peux pas dire que la tâche qui nous attend soit simple, a-t-il dit. C’est vrai qu’elle n’est pas facile, mais elle est moins ardue que ce à quoi nous avons dû faire face pendant la guerre. Car à cette époque, ce sont les valeurs nationales, sociales et morales qui étaient en jeu, ainsi que l’unité de la patrie et de l’État». «Vous suivez sans doute les mesures prises toutes les semaines par le gouvernement, a encore dit M. Hoss. Nous allons continuer. Et nous pensons que la réforme administrative est un processus qui doit se poursuivre à travers les organismes de contrôle que le gouvernement a commencé à réactiver et auxquels il a rendu leurs pouvoirs». Il a en outre affirmé que les permutations et nominations diplomatiques pour pourvoir aux postes de la deuxième catégorie sont actuellement à l’étude. La tournée arabe M. Hoss a d’autre part indiqué que la date de sa tournée dans certains pays arabes n’a pas encore été fixée, précisant toutefois que l’Arabie séoudite serait la première étape de ce périple qui vise à exposer les nouvelles orientations économiques du gouvernement et à rassurer les investisseurs. Il a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles l’ancien président du Conseil, M. Rafic Hariri, était en train de mettre des bâtons dans les roues pour empêcher la réussite de cette tournée arabe. «Cela est faux et il n’y a pas d’obstacles», a-t-il dit. Évoquant la situation au Liban-Sud, M. Hoss a souhaité le renouvellement «sans problème» du mandat de la Finul. Il a rappelé dans ce cadre que l’occupation israélienne du Sud demeure en tête des préoccupations du gouvernement, réaffirmant l’attachement du Liban à l’application inconditionnelle de la résolution 425 de l’Onu. Le chef du gouvernement avait reçu samedi une délégation du Conseil d’administration de la Régie des tabacs, conduite par son président Walid Salam, qui l’a informé de la situation de cet office autonome. Il a par ailleurs reçu des messages du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères ukrainiens, MM. Valekit Pustovoitenko et Boris Tarasiuk, portant sur les relations bilatérales. Le responsable ukrainien qui a remis les missives, M. Serhii Kamishev, a indiqué que l’entretien était axé «sur la coopération entre les deux pays et sur l’action future de la commission économique libano-ukrainienne». M. Hoss a également accordé audience à MM. Rafic Chahine et Fayez Chokor, tous deux anciens ministres. Il faut souligner qu’un grand nombre de responsables ont pris part au dîner offert au Bristol par M. Issa. Étaient notamment présents l’ancien chef du Législatif, M. Hussein Husseini, l’ancien président du Conseil, M. Amine el-Hafez, les ministres Issam Naaman, Adnane Traboulsi et Mohammed Youssef Beydoun, ainsi que les députés Boutros Harb, Adnane Arakji et Salah Haraké. On pouvait aussi noter la présence des évêques NN. SS. Boulos Matar, Habib Bacha et Georges Saliba et le pasteur Sélim Sahioune.
Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a catégoriquement démenti l’existence de divergences avec le président de la République, le général Émile Lahoud, au sujet de la mise à l’écart de fonctionnaires. Il a ajouté que la réforme administrative «est un processus qui ne se termine pas d’un trait de plume et doit se poursuivre à travers les organismes de contrôle». Interrogé...