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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - Le Premier ministre irlandais a visité les forces de la FINUL Ahern : nous resterons au Liban jusqu'au retrait de l'armée israélienne (photo)

Arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à Beyrouth, le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a assuré lundi que le contingent irlandais de la Finul demeurerait au Liban-Sud jusqu’au retrait de l’armée israélienne. Cette affirmation est d’autant plus rassurante qu’en juillet dernier, le contingent norvégien avait été rapatrié. «Ma présence confirme l’engagement de l’Irlande à maintenir son bataillon dans le cadre de la force internationale jusqu’à l’accomplissement de sa tâche, à savoir l’application de la résolution 425 de l’Onu», a déclaré M. Ahern à Cana, où il rendait visite aux Casques bleus irlandais, accompagné notamment du ministre de la Défense, Michael Smith. Rappelons dans ce cadre que l’Irlande participe depuis 1978 à la Finul. Le contingent irlandais, qui compte 520 officiers et soldats, est déployé en bordure du secteur central de la zone d’occupation israélienne. Il a perdu 38 Casques bleus en moins de 21 ans. À Cana, le Premier ministre irlandais a déposé une gerbe au cimetière collectif des 108 Libanais tués le 18 avril 1996, lors du bombardement israélien d’une position de la Finul où des civils s’étaient réfugiés pendant l’opération militaire israélienne Raisins de la colère. «En tant que membre de l’Union européenne, j’œuvrerai avec mes collègues pour faire régner la paix dans la région afin qu’une tragédie de ce genre ne se répète pas», a déclaré M. Ahern. Le responsable irlandais s’est ensuite rendu au quartier général de la Finul à Naqoura, dans la zone occupée, avant de passer la nuit à Tebnine, où se trouve le siège de l’état-major du bataillon irlandais. Chez le président Hoss Le lendemain mardi, M. Ahern a été reçu au Grand Sérail par son homologue libanais, le président Sélim Hoss. À l’issue de l’entretien, celui-ci a notamment remercié le gouvernement irlandais pour sa contribution à la Finul. «Le Premier ministre irlandais a pu voir de ses propres yeux ce dont pâtit le Liban-Sud en raison des agressions permanentes perpétrées par Israël», a dit M. Hoss avant de poursuivre : «Nous avons eu aussi l’occasion de passer en revue les relations bilatérales entre nos deux pays (…) J’ai rendu hommage aux positions que l’Irlande a prises dans le temps en faveur du Liban lorsque celui-ci s’est adressé aux instances internationales pour plaider sa cause». Le chef du gouvernement a en outre indiqué que les discussions avaient porté sur les relations du Liban avec l’Union européenne. De son côté, M. Ahern a déclaré vouloir développer les relations avec le Liban, le soutenir sur le plan diplomatique et contribuer à sa reconstruction. «Nous avons examiné les moyens de développer des relations économiques dans les domaines agricole et commercial et nous allons soutenir l’entreprise de reconstruction de l’infrastructure en cours au Liban», a-t-il ajouté. M. Ahern a par ailleurs souligné le « rôle constructif » du contingent irlandais de la Finul «qui aide à améliorer les conditions des civils libanais». Il a précisé à la presse avoir demandé l’aide des autorités libanaises pour connaître le sort d’un Casque bleu irlandais disparu en 1981 lors d’un accrochage avec des combattants au Liban-Sud. Avant sa rencontre avec le président Hoss, le Premier ministre irlandais avait visité le chantier du centre-ville de Beyrouth. «Impressionné» par l’importance de la reconstruction entreprise au cœur de la capitale, M. Ahern a déclaré à ce sujet : «L’Irlande est membre de l’Union européenne et nous appuierons dans la mesure de nos moyens le processus de reconstruction au Liban». Le responsable irlandais a quitté Beyrouth mardi après-midi pour Israël avant de se rendre à Gaza, dans les territoires palestiniens autonomes.
Arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à Beyrouth, le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a assuré lundi que le contingent irlandais de la Finul demeurerait au Liban-Sud jusqu’au retrait de l’armée israélienne. Cette affirmation est d’autant plus rassurante qu’en juillet dernier, le contingent norvégien avait été rapatrié. «Ma présence confirme l’engagement de...