Vie politique Nouvelles démarches d'appui à la réforme

M. Sélim Hoss a procédé hier avec ses visiteurs au Grand Sérail à un tour d’horizon des questions politiques, administratives, économiques et syndicales. Il a reçu le député Ismaïl Sukkariyé, les responsables de l’association islamique des «Ahbachs» puis une délégation de la Fédération des syndicats des employés de banque, conduite par M. Georges Hajj. À l’issue de l’entretien, M. Sukkariyé a réaffirmé son soutien à la réforme administrative enclenchée par le gouvernement, précisant que le processus «doit être permanent et englober tous les corrompus». «J’ai réclamé à plusieurs reprises l’ouverture des dossiers de ceux qui ont amassé des fortunes au détriment du peuple, a-t-il dit. Mais il est nécessaire, conformément au principe de la transparence, que le gouvernement explique clairement ce qui est reproché à chacun des fonctionnaires écartés ou mis à la disposition de la présidence du Conseil. Il ne faut pas que les mêmes accusations soient lancées contre tous». Le député de Baalbeck-Hermel a d’autre part demandé à M. Hoss de se pencher sérieusement sur le dossier des médicaments. M. Sukkariyé avait lancé, il y a quelques mois, une campagne contre les importateurs et les fabricants de médicaments «périmés, avariés et interdits internationalement». L’entretien entre MM. Hoss et Hajj a porté sur la situation du secteur bancaire et sur des questions syndicales. «Nous avons réclamé le soutien du gouvernement afin que les opérations de fusion entre les banques ne se traduisent pas par des licenciements d’employés, a-t-il précisé. M. Hoss a fait preuve de compréhension». M. Hoss a ensuite accordé audience à une délégation de l’Association islamique des projets de bienfaisance (Ahbaches), conduite par son président, cheikh Houssam Karakira, et comprenant notamment l’ancien député Adnane Traboulsi. Ce dernier a fait part, après l’entretien, du soutien de l’association à la politique du gouvernement et aux mesures entreprises pour réformer l’Administration. Il a d’autre part critiqué les campagnes de dénigrement menées contre le président du Conseil.