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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boutros minimise l'ampleur des tiraillements politiques

L’ancien ministre des Affaires étrangères Fouad Boutros a minimisé hier l’importance des «tiraillements» politiques actuels entre la nouvelle opposition et le gouvernement, les qualifiant de «naturels en démocratie». Il a d’autre part appelé les responsables à aller jusqu’au bout des réformes engagées. M. Boutros s’exprimait à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. «Les tiraillements politiques actuels sont naturels à l’ombre du système démocratique que nous connaissons, dans la mesure où le gouvernement est engagé dans un programme fondé sur le changement , notamment en matière administrative. Il en résulte que toute action dans ce sens ne peut que provoquer un déséquilibre par rapport à ce qui prévalait auparavant», a-t-il déclaré. «Certains peuvent, à tort ou à raison, se sentir lésés par le nouvel équilibre. D’autres, au contraire, en profitent, et les positions des uns et des autres sont contradictoires. D’où ce qu’on appelle des tiraillements et autres détails stériles», a-t-il dit. M. Boutros a d’autre part appelé le gouvernement à aller jusqu’au bout de sa réforme administrative, «car l’opinion publique ne se contenterait pas d’une moitié de réforme, qui serait éminemment injuste et dangereuse». «Je souhaite que le gouvernement puisse persévérer dans son action sans complaisance aucune au détriment de l’intérêt public, parce que la justice exige que l’on ne s’éloigne jamais des principes» qui régissent de telles réformes, a-t-il souligné. Interrogé sur la réforme de la loi électorale, l’ancien ministre a répondu : «À ce stade, je ne voudrais pas donner une opinion tranchante sur cette question, qui est d’une grande importance et qui, pour cela, nécessite un examen très précis de sorte que l’on puisse parvenir à une quasi-unanimité». «Tout ce que je peux dire, a-t-il poursuivi, c’est que les lois électorales adoptées depuis Taëf ne sont pas bonnes et doivent être amendées. Cela exige de nous tous une action objective». «Il faut que ceux qui évoquent l’abolition du confessionnalisme comprennent que cela ne pourrait se faire d’un trait de crayon», a-t-il enchaîné, estimant que «pour qu’il y ait une déconfessionnalisation réelle, on ne devrait plus poser le problème à partir de positions confessionnelles».
L’ancien ministre des Affaires étrangères Fouad Boutros a minimisé hier l’importance des «tiraillements» politiques actuels entre la nouvelle opposition et le gouvernement, les qualifiant de «naturels en démocratie». Il a d’autre part appelé les responsables à aller jusqu’au bout des réformes engagées. M. Boutros s’exprimait à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le...