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Actualités - CHRONOLOGIE

L'Idal (94-99) : six départements, 51 fonctionnaires

Créé en octobre 1994, l’Institut pour la promotion des investissements au Liban (Idal), présidé par M. Youssef Schoucair, est directement rattaché à la présidence du Conseil. Comme son nom l’indique, l’Idal a pour mission d’encourager les investissements au Liban. En juillet 1995, le décret portant constitution de cet institut a été amendé pour que le gouvernement puisse confier à l’Idal l’exploitation des zones franches déterminées par le gouvernement, en même temps que d’autres projets d’investissements. En gros, ses tâches, telles qu’elles sont définies dans le rapport annuel, sont les suivantes : — Établir des études, entreprendre des recherches, réunir des documents, élaborer des statistiques et présenter des propositions concernant l’économie nationale et les possibilités d’investissements au Liban. — Rassembler les informations économiques, commerciales et industrielles, susceptibles d’orienter les placements au Liban, gratuitement ou moyennant des abonnements déterminés. — Aider à la constitution de sociétés anonymes dans les divers secteurs d’investissements. — Préparer des campagnes médiatiques dans le but d’encourager les Libanais de la diaspora et les étrangers à investir au Liban. — Collaborer avec les départements étatiques et les organismes économiques dans l’exécution de sa mission. Le Conseil des ministres a confié à l’Idal une série de projets de construction. Il l’a notamment chargé de lancer des appels d’offres et d’entreprendre des adjudications publiques en BOT (Build, operate and transfer) de centres commerciaux à l’AIB, dans les aéroports de Rayak et de Kleiate. Le gouvernement a en outre confié à l’Idal les projets d’établissement de zones franches et de réorganisation des zones industrielles. Ses revenus proviennent de diverses sources : de l’État qui lui alloue un budget annuel, de ses propres recettes, d’avances du Trésor, de dons, de legs et d’autres sources définies dans des textes spéciaux. L’organigramme de l’Idal a été établi en décembre 1995. L’institut est formé de six départements et de 60 employés. Mais en pratique, le personnel est formé de 51 personnes, dont quatre conseillers et 47 employés : 6 ingénieurs, 6 experts financiers et économiques, 4 personnes chargées des relations publiques, 2 experts en affaires juridiques, 5 gestionnaires, 3 informaticiens, 13 secrétaires et comptables et 8 plantons et chauffeurs. Durant ses années d’exercice, l’Idal a proposé à l’Etat une série de projets susceptibles à ses yeux de développer l’économie nationale et d’encourager dans le même temps les détenteurs de capitaux à investir au Liban. Il a ainsi proposé l’élargissement de la zone franche au port de Tripoli et a élaboré une série de projets prévoyant des exemptions fiscales. À titre d’exemple, l’Idal a estimé que les établissements créés dans le cadre des zones franches et les usines nouvelles doivent être exemptés du paiement de l’impôt sur le revenu.
Créé en octobre 1994, l’Institut pour la promotion des investissements au Liban (Idal), présidé par M. Youssef Schoucair, est directement rattaché à la présidence du Conseil. Comme son nom l’indique, l’Idal a pour mission d’encourager les investissements au Liban. En juillet 1995, le décret portant constitution de cet institut a été amendé pour que le gouvernement...