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Actualités - REPORTAGE

Photographe - Une exposition et un livre de la FAI Des histoires intimes anciennes ... (photos)

«Histoires intimes», c’est un livre d’images qui escorte l’exposition organisée par la Fondation arabe pour l’image (FAI) dans le cadre de «Liban, l’autre rive» à l’Ima, Paris. Présenté au Salon Lire, il est disponible en librairie. Des 120 photographies de l’exposition, cet ouvrage bilingue — qui est plus qu’un banal catalogue — en reproduit 70. Les clichés datent de 1900 à 1960. Ils proviennent des archives de dix photographes, professionnels ou amateurs. Ainsi que de nombreux anonymes. Hanna el-Alam, Najib el-Alam, Antranik Anouchian, Mohammed Arabi, Yertchan Dankikian, Najib el-Ghsayni, Camille el-Kareh, Marie el-Khazen, Fouad el-Khoury et Chafic el-Soussi. Quelques-uns des nombreux photographes dont les clichés plus ou moins intacts nous sont parvenus. Et que la FAI s’emploie à répertorier, conserver et publier. En préface, Mohsen Yammine raconte que «vers l’an 1900, arrive au Liban le photographe allemand Jules Lind venu d’Izmir. (…) Dans le studio qu’il ouvre à Beyrouth, Lind rencontre deux frères, bien plus jeunes que lui, Assaad et Frédéric Dakkouni». Ils deviendront célèbres. Yammine souligne ensuite que le public s’est longtemps tenu à l’écart de la photo à cause de son coût élevé. Mais, rapidement, les prix s’abaissent, la photographie se popularise. En effet, Kodak lance son fameux boîtier assorti du non moins fameux slogan, «Pressez le bouton, nous ferons le reste». Les ventes flambent… Les photos qui défilent sont plus étonnantes les unes que les autres. En premier, un autoportrait de Camille el-Kareh datant de 1920. Plus loin, photo d’un officier ottoman, un peu abîmée par l’humidité. Plusieurs photos de défunts sur leur lit de mort, «cette coutume des portraits après décès avec toute la famille autour du disparu nous est venue d’Amérique», souligne Mohsen Yammine. «Cela permettait de dater les évènements». Élections de Miss Liban, Beyrouth 1935. Un cliché signé Maurice Tabet, Studio Roxy. Une série de nus signés Antranik. Audacieux. L’objectif de Najib el-Ghsayni a saisi plusieurs portraits de femmes de Baakline, les cheveux recouverts de la traditionnelle mantille blanche. Marie el-Khazen signe des portraits et des paysages. Un album souvenir en noir et blanc. Aline GEMAYEL
«Histoires intimes», c’est un livre d’images qui escorte l’exposition organisée par la Fondation arabe pour l’image (FAI) dans le cadre de «Liban, l’autre rive» à l’Ima, Paris. Présenté au Salon Lire, il est disponible en librairie. Des 120 photographies de l’exposition, cet ouvrage bilingue — qui est plus qu’un banal catalogue — en reproduit 70. Les clichés datent...