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Actualités - REPORTAGE

Correspondance Un ballet français, avec participation libanaise, à New York

Michel Hallet Eghayan avait créé à Lyon, il y a 21 ans, une troupe de ballet moderne portant son nom. Cette troupe vient de présenter au Gould Hall, à New York un spectacle intitulé «Mer-Miroir». Le New York Times, dans son édition du lundi 23 novembre, en donne un compte-rendu sous la signature de la célèbre critique Anna Kisselgoff. En voici de larges extraits : «... Cette œuvre est une allégorie complexe qui de par son utilisation de la musique arabe et de la musique occidentale devient une fable sur la spirituelle renaissance de l’humanité et son unité. Elle est au meilleur de sa forme chorégraphique dans ses mouvements rapides et entrelacés. Ailleurs, elle a plutôt suggéré que réaliser les intégrations d’images théâtrales. Mais l’inspiration libanaise est incontestablement personnifiée par Soumaya Baalbaki, lauréate de plusieurs prix à Beyrouth. Présence frappante, on l’a vue faire des apparitions sporadiques. Vêtue d’une robe bleue et d’une tunique dorée, elle ressemblait à un ange pré-raphaélique. Son interprétation des chansons du compositeur libanais Nabil el-Khatib était captivante et fascinante. “Mer-Miroir” est clairement une collaboration multiculturelle et fait partie d’un cycle méditerranéen qu’est en train de réaliser Eghayan. Peut-être que la collaboration élargie a quelque peu émoussé l’impulsion de la danse. La mise en scène est de Nidal Achkar, un nom très connu dans le monde du théâtre libanais. Une grande partie de la musique est de Nabil Khatib et du compositeur français Pascal Hautois. Il y a aussi des poèmes de Abdo Wazen, récités en français... dans certains tableaux, le mélange de danses folkloriques et du style de Cunningham offre quelque chose de nouveau et même d’inventif».
Michel Hallet Eghayan avait créé à Lyon, il y a 21 ans, une troupe de ballet moderne portant son nom. Cette troupe vient de présenter au Gould Hall, à New York un spectacle intitulé «Mer-Miroir». Le New York Times, dans son édition du lundi 23 novembre, en donne un compte-rendu sous la signature de la célèbre critique Anna Kisselgoff. En voici de larges extraits : «... Cette œuvre...