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Actualités - REPORTAGE

Concert - Du jazz en fusion au Forum de Beyrouth Larry Coryell, Alphonse Mouzon, Randy Brecker et Jeff Berlin : un feu d'artifice sonore (photo)

Au Forum de Beyrouth pour un soir, Larry Coryell (guitare), Alphonse Mouzon (batterie), Randy Brecker (trompette) et Jeff Berlin (basse). Quatre grands venus d’Amérique pour un concert unique de «Jazz-fusion». Devant un millier de personnes, ils ont alterné solos, duos, trios et quatuors, dans une explosion de jazz, de rock, de musique brésilienne… Un feu d’artifice sonore. Look à l’américaine, décontractés, les musiciens s’installent. Le concert démarre en douceur avec un solo de guitare de Larry Coryell. Puis, boum, la batterie d’Alphonse Mouzon… Les premiers morceaux sont de Coryell, époque années soixante-dix. Il avait alors créé «Eleventh House», un groupe de jazz-fusion. Ce genre musical est, comme son nom l’indique, «une fusion entre différentes musiques», précise Larry Coryell. À l’instar du jazz, l’improvisation y occupe une part importante. Dialogue Pour «Space revisited», nouvelle composition, Coryell donne le tempo avec le pied. Sur un fond de batterie, la guitare et la trompette engagent un dialogue. Des airs de «James Bond» se mélangent au jazz ; le rap s’en mêle à son tour. «Transparent» est un solo de guitare qui fait crépiter les notes comme une averse contre le carreau… À la basse, Jeff Berlin interprète «Tears of Heaven» d’Eric Clapton. «J’ai toujours voulu montrer que la basse n’est pas un instrument avec lequel on exécute uniquement des boom boom», lance-t-il. Et il le démontre avec brio… Les quatre musiciens ont été réunis à Beyrouth par une boîte de production, «Stories». «Cela fait des années qu’ils ne sont pas montés sur scène ensemble», indique le producteur Samer Féghali. Carrières Larry Coryell est un vétéran qui a accompagné les plus grosses pointures des dernières décennies. À son palmarès, si l’on peut dire, Eric Clapton, Jimmy Hendrix, Stéphane Grapelli, Charly Mingus. Rien que du beau monde… Avec le «Jazz-fusion», il ouvre la voie à un genre musical qui ne cesse d’évoluer. – Le trompettiste Randy Brecker se souvient, pour sa part, être venu au Liban en 1966, avec la formation de jazz de l’université d’Indiana. Avec son frère, il forme un duo qui, entre 1975 et 1981 enregistre six albums . Dernièrement, Randy Brecker a remporté un «Grammy Award» comme interprète de jazz. – Jeff Berlin , surnommé le Mohammed Ali de la guitare basse, a plus de 30 ans de carrière derrière lui. Interprète de génie, il a accompagné les plus grands compositeurs. Il est le fondateur, en 1995, d’une école de musique.
Au Forum de Beyrouth pour un soir, Larry Coryell (guitare), Alphonse Mouzon (batterie), Randy Brecker (trompette) et Jeff Berlin (basse). Quatre grands venus d’Amérique pour un concert unique de «Jazz-fusion». Devant un millier de personnes, ils ont alterné solos, duos, trios et quatuors, dans une explosion de jazz, de rock, de musique brésilienne… Un feu d’artifice sonore. Look à...