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Actualités - CHRONOLOGIE

Castro rejette fermement les ouvertures du premier ministre canadien

Au terme de la visite du premier ministre canadien Jean Chrétien, Fidel Castro a rejeté les appels au changement et à la libération de prisonniers politiques lancés par celui-ci. Quelques minutes seulement après avoir raccompagné Chrétien à l’aéroport, le dirigeant communiste a expliqué qu’il ne renoncerait en rien à sa révolution, terme choisi pour définir le renversement du dictateur Battista en 1959 et l’instauration du système du parti unique. «La révolution est le plus grand changement de notre histoire et nous ne sommes pas prêts à y renoncer», a-t-il déclaré aux journalistes alors qu’il se trouvait encore dans l’aéroport. Fidel Castro n’a offert aucune concession au chef du gouvernement canadien, qui avait plaidé personnellement la cause de quatre opposants, incarcérés l’année dernière pour avoir tenté d’organiser un réseau de groupes dissidents. «Nous n’avons pris aucune sorte d’engagement sur cette question», a précisé Castro, ajoutant que Cuba n’était pas le seul pays où des gens étaient emprisonnés pour avoir commis des crimes contre l’Etat. Il y a des «centaines» de ces prisonniers en Europe, a souligné Castro. L’indépendance vis-à-vis de Washington Par sa visite, Chrétien espérait souligner l’indépendance d’Ottawa par rapport à la politique cubaine des Etats-Unis et mettre en valeur sa théorie de «l’engagement constructif» avec l’île communiste. Dans l’avion qui le ramenait mardi à Ottawa, prié de dire s’il considérait que sa visite avait été un échec, le premier ministre a déclaré qu’il effectuait «un pas après l’autre». Une autre entrevue avec Castro aura probablement lieu à Genève en marge des célébrations des organisations internationales le mois prochain, a-t-il ajouté. M. Chrétien a précisé qu’il rendrait compte de sa visite au président Bill Clinton lors du sommet du Groupe des sept pays les plus industrialisés le mois prochain. Aucun autre dirigeant d’un pays du G7 ne s’est rendu à Cuba. (Reuters)
Au terme de la visite du premier ministre canadien Jean Chrétien, Fidel Castro a rejeté les appels au changement et à la libération de prisonniers politiques lancés par celui-ci. Quelques minutes seulement après avoir raccompagné Chrétien à l’aéroport, le dirigeant communiste a expliqué qu’il ne renoncerait en rien à sa révolution, terme choisi pour définir le renversement du...