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Actualités - CHRONOLOGIE

Salaires - La campagne s'intensifie La CGTL réclamerait une hausse de 30%

Le mandat actuel tirant à sa fin, une initiative sociale de la part du gouvernement Hariri est difficilement envisageable aujourd’hui. Cette atmosphère de fin de règne ne décourage pas pour autant le président de la CGTL, Elias Abou Rizk, qui revendique auprès des responsables une simple question de principe : si l’Administration a enfin obtenu gain de cause concernant la nouvelle échelle des salaires, il n’y a aucune raison que le secteur privé demeure à la traîne. Après son entretien lundi avec le président de la République, Élias Hraoui, le chef de la centrale syndicale s’est donc rendu hier chez le Premier ministre Rafic Hariri pour réclamer une fois de plus une hausse des salaires dans le secteur privé. Selon des sources informées, M. Abou Rizk aurait demandé une augmentation de 30 % avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 1998. Au terme de sa visite au siège du Grand Sérail, il a justifié les doléances des travailleurs en rappelant que rien ne leur a été accordé à ce niveau depuis 1996. «La priorité doit être accordée à cette question, et le réajustement des salaires dans le secteur privé doit être approuvé pendant le mandat actuel», a-t-il dit. M. Hariri s’est engagé à «étudier sérieusement» le mémorandum présenté à ce sujet par le président de la Confédération générale des travailleurs. Le chef du gouvernement a également promis de se pencher sur le problème des contractuels de certains ministères (tels les P&T et l’Information) à qui l’État a oublié de rendre justice… Quoi qu’il en soit, M. Abou Rizk l’a déjà dit et l’a réaffirmé hier encore : «En aucun cas nous n’accepterons le prélèvement de nouveaux impôts en vue de couvrir les dépenses qu’implique la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public». Parmi les autres visiteurs du Grand Sérail : le ministre Walid Joumblatt et l’ambassadeur des États-Unis, David Satterfield, qui s’est entretenu avec le président Hariri de la situation régionale à la lumière de l’application des accords de Wye Plantation.
Le mandat actuel tirant à sa fin, une initiative sociale de la part du gouvernement Hariri est difficilement envisageable aujourd’hui. Cette atmosphère de fin de règne ne décourage pas pour autant le président de la CGTL, Elias Abou Rizk, qui revendique auprès des responsables une simple question de principe : si l’Administration a enfin obtenu gain de cause concernant la nouvelle...