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Actualités - REPORTAGE

Attaché culturel et directeur de l'ICI Gerlando Butti, un géologue métamorphosé en trait d'union (photos)

M. Gerlando Butti, le nouvel attaché culturel de l’ambassade italienne, est en même temps directeur de l’Institut culturel italien. Né à Palerme, «ville méditerranéenne fondée par les Phéniciens» rappelle-t-il, il se veut très proche des Libanais. Après New York, Los Angeles, New Delhi il a lui-même demandé son affectation à Beyrouth, «parce que c’est une ville pluriculturelle méditerranéenne, et parce que j’avais envie de découvrir la région». Titulaire d’un doctorat en sciences géologiques M. Butti a commencé sa carrière dans l’enseignement. Envoyé dans le cadre de missions de recherches au Japon puis en Inde, il prend goût aux voyages et aux découvertes. Et il se mobilise pour la promotion des échanges culturels. M. Butti est en poste pour trois ans, avec possibilité de rallonge. Est-il porteur d’une orientation différente? «Je ne sais pas, répond-il. Mon prédécesseur a laissé un institut très bien organisé, un immeuble qui a été refait cette année. Il m’a beaucoup facilité la tâche. La promotion culturelle est sur rail. Les choses prioritaires ont été établies. Nous accordons le plus d’importance à l’enseignement de la langue, et au renforcement des relations avec les universités et les institutions culturelles locales». Échange M. Butti, souligne que «le rôle d’un institut culturel n’est point d’importer. La formation ne consiste pas à imposer un modèle à un autre pays, mais plutôt l’échange des expériences des deux pays. Nous vous offrons ce que nous faisons et nous profitons de ce que vous faites…» Il relève que la culture est un patrimoine commun à tout le monde. «Les œuvres d’art sont considérées comme telles dans tous les pays. La musique est un langage universel… En fin de compte la culture a une fonction très importante: celle d’unir la terre. Nous avons des goûts en commun. Les fondements de la culture sont les mêmes, mais ce sont les manifestations extérieures qui différent». «Dans ce cadre d’entente et d’affinités réciproques, l’Institut culturel italien, en tant que bureau technique de l’ambassade d’Italie, s’engage à renforcer les relations culturelles et scientifiques souhaitées par les deux pays et organise des activités artistiques didactiques en collaboration avec les institutions culturelles libanaises et étrangères accréditées au Liban. Il y a des projets sur lesquels nous travaillons en collaboration avec les instituts européens comme le festival du cinéma européen ou le festival de jazz». Périphéries Et de souligner que l’ICI «ne veut pas créer ici un sanctuaire, mais aller vers les autres. Nous organisons des événements culturels à Beyrouth et ailleurs comme les conférences à Balamand, les concerts à Saida, à Tyr ou dans la Békaa. Nous avons un bureau périphérique à Zouk, une antenne à Tyr». Des cours de langue y sont dispensés et diverses manifestations y sont préparées. Puis ils accueillent les missions d’archéologues… Qu’en est-il des bourses d’étude? «L’institut en octroyait, mais à cause de restrictions budgétaires il ne subsiste qu’une aide accordée à des étudiants qui souhaitent recevoir une formation culturelle ou linguistique de quatre semaines. Ils en font la demande directement à l’ambassade». Depuis son arrivée à Beyrouth, M. Butti a établi des contacts avec les différentes institutions culturelles afin de consolider les relations bilatérales et de prévoir un programme à long terme. En ce qui concerne les projets immédiats, il cite: «une comédie intitulée «Aquarium» par la troupe «Laboratorio Teatro Settimo» ce jeudi 24 et samedi 26 septembre au théâtre al-Madina; le 1er octobre, une exposition d’affiches du concours Fabriano aux Dunes; un concert de musique de chambre par l’orchestre «Solisti Aquilan» le 13 novembre à l’Assembly Hall (AUB) et le 14 novembre à Notre Dame University. En novembre également, le festival du cinéma européen». Du pain sur la planche en somme…
M. Gerlando Butti, le nouvel attaché culturel de l’ambassade italienne, est en même temps directeur de l’Institut culturel italien. Né à Palerme, «ville méditerranéenne fondée par les Phéniciens» rappelle-t-il, il se veut très proche des Libanais. Après New York, Los Angeles, New Delhi il a lui-même demandé son affectation à Beyrouth, «parce que c’est une ville...