Flashes du monde politique

l L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Michel Maalouli, a estimé que le prochain président de la République — quel qu’il soit — sera conditionné par une équation régionale et internationale l’empêchant d’exercer son pouvoir. M. Maalouli s’est ainsi demandé si le nouveau chef de l’Etat pourra donner l’ordre à l’armée de se déployer au Sud en vertu de la résolution 425, sachant qu’il en est le chef suprême. «Pourra-t-il procéder à une réconciliation nationale et mettre fin à la situation de vainqueur et vaincu? Pourra-t-il garantir des élections législatives permettant au peuple de choisir ses représentants en toute liberté», s’est encore interrogé M. Maalouli, avant de mettre également en doute la capacité du nouveau président de former un gouvernement d’union nationale et d’éradiquer la corruption de l’Administration. l Le député Issam Farès a déclaré hier que l’essentiel est de constituer un gouvernement inspirant confiance à l’opinion publique, après l’élection d’un nouveau président de la République. M. Farès s’est félicité d’autre part de l’autocritique à laquelle ont eu recours les responsables qui ont reconnu leurs erreurs. «Mais, ajoute le député, les fautes qui impliquent des responsabilités financières ou qui ont rapport au trésor doivent faire l’objet d’un contrôle, et de poursuites judiciaires, s’il le faut». l A l’issue d’un entretien avec le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, le chargé d’affaires iranien, Mohammed Irani, a souligné la nécessité pour les Libanais de resserrer les rangs à la lumière de la situation actuelle. l Le cheikh Akl druze p.i. Bahjat Ghaïth s’est entretenu au téléphone avec le premier ministre Rafic Hariri au sujet des derniers développements sur la scène locale.