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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle : l'attentisme est roi

En apparence, l’attentisme est roi, au stade actuel, pour ce qui a trait à l’élection présidentielle. Les différents milieux politiques locaux affirment en effet qu’il ne faut s’attendre à aucun développement notable sur ce plan avant la mi-septembre, voire avant le 20 du mois en cours. De Durban, en Afrique du Sud, où il a conféré hier avec le chef de la diplomatie Farès Boueiz, le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a abondé dans le même sens, soulignant que rien n’est à signaler pour l’heure au niveau de l’échéance présidentielle. Cet attentisme ne semble être, cependant, que la partie visible de l’iceberg. Nul n’ignore, de fait, que les tractations s’intensifient en coulisses pour défricher le terrain à l’approche du coup d’envoi du délai constitutionnel pour l’élection du nouveau président de la République (le 24 septembre prochain). Si le black-out le plus total est observé sur ce plan à quelques semaines seulement de l’échéance cruciale, c’est que les milieux locaux se sont résignés au fait que la décision finale concernant le choix du prochain chef de l’Etat n’est pas entre les mains de l’Assemblée nationale ni des pôles d’influence libanais. Ces derniers attendent ainsi le «mot d’ordre» final qui ne devrait pas être connu avant début octobre. C’est cette résignation qui a été dénoncée hier sans détours par l’assemblée des évêques maronites. Le communiqué de Bkerké a, d’autre part, invité les présidentiables à proclamer publiquement leur candidature et à dévoiler par la même occasion les grandes lignes de leur programme politique. Mais pour l’heure, les acteurs concernés se contentent d’évoquer en des termes plus ou moins nébuleux le seul profil du successeur du président Elias Hraoui.
En apparence, l’attentisme est roi, au stade actuel, pour ce qui a trait à l’élection présidentielle. Les différents milieux politiques locaux affirment en effet qu’il ne faut s’attendre à aucun développement notable sur ce plan avant la mi-septembre, voire avant le 20 du mois en cours. De Durban, en Afrique du Sud, où il a conféré hier avec le chef de la diplomatie Farès...