Siniora se félicite du relèvement du montant des prêts internationaux au secteur privé

Le ministre d’Etat aux Finances, M. Fouad Siniora, a reconnu samedi que le plan Salem pour la dynamisation du secteur de l’industrie n’a pas été «complètement» étudié en Conseil des ministres, soulignant qu’il le sera durant la réunion que la commission ministérielle doit tenir aujourd’hui. M. Siniora a aussi mis l’accent sur l’importance de la décision de l’Institut international de financement de relever le volume des prêts accordés au secteur privé. Dans une interview radiodiffusée, le ministre a indiqué que l’institut international de financement a décidé de relever le volume qu’il accorde normalement au secteur privé libanais de 1,5% à 3%, estimant que cette décision «répercute la confiance internationale dans l’avenir du pays ainsi que dans les initiatives du secteur privé». L’institut en question est une branche de la Banque mondiale qui finance des projets privés alors que la BM traite avec les Etats. M. Siniora a rappelé que l’Institut a déjà financé des projets industriels et touristiques au Liban à travers les banques locales avec qui il a traité. Il a ensuite signalé que le responsable de cet institut, M. Mohsen Khalil, qui est par ailleurs libanais, a récemment informé les autorités de la volonté de cet organisme de porter le volume de ces prêts aux établissements privés à 3%, cette proportion représentant la part de la totalité des prêts qu’il accorde dans le monde. M. Siniora a expliqué que les prêts accordés ne sont pas bonifiés et que l’Etat n’intervient pas pour déterminer l’échelle des priorités des projets prévus. «Il n’en demeure pas que l’institut informe le ministère des Finances des projets qu’il compte financer et sollicite son avis. Il s’agit toutefois d’une démarche strictement protocolaire», a-t-il déclaré.