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Actualités - REPORTAGE

Les non-alignés appuient en commision d'experts la position du Liban sur la 425

Les pays non alignés ont adopté hier, en commission d’experts, à Durban, en Afrique du Sud, un avant-projet présenté par le Liban insistant sur la nécessité pour Israël d’appliquer inconditionnellement la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Selon des sources diplomatiques libanaises, le texte a été approuvé au cours des réunions tenues samedi et dimanche par les experts, en préparation du sommet des non-alignés qui doit s’ouvrir demain mardi à Durban et s’achever après-demain. Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, qui se trouve déjà en Afrique du Sud, a pris connaissance du texte adopté. Les non-alignés y appellent notamment l’Etat hébreu à «se retirer immédiatement, complètement et inconditionnellement du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest jusqu’aux frontières internationalement reconnues, en conformité avec les résolutions 425 et 426 du Conseil de Sécurité». Ils demandent aussi à Israël de «respecter entièrement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance du Liban». Mais l’avant-projet va plus loin encore en soulignant expressément que «toute condition posée par Israël pour l’application de la résolution 425 dénaturerait sa portée juridique et politique et serait donc inacceptable». Selon les sources diplomatiques, deux autres textes présentés par le Liban ont également été adoptés par les experts des pays non alignés. L’un, qui concerne le processus de paix au Proche-Orient, appelle à une solution «globale» du conflit israélo-arabe basé sur les fondements de la conférence de Madrid (1991) et notamment sur le principe de l’échange de «la terre contre la paix», et l’autre opère une distinction entre le «terrorisme» et le «droit à la résistance nationale» contre l’occupation. Sur un autre plan, ces mêmes sources ont indiqué que, lors de l’élaboration d’un avant-projet sur la question chypriote, les représentants libanais se sont opposés à une tentative de l’Afghanistan d’éliminer du texte la mention d’«occupation turque» de Chypre. Le Liban a fait valoir à cette occasion «le droit du gouvernement chypriote (chypriote-grec) de libérer la partie de son territoire occupée par la Turquie, en vertu des résolutions des Nations Unies». L’île est divisée en deux zones: chypriote-grecque au Sud et chypriote-turque au Nord, depuis l’invasion turque de 1974, rappelle-t-on.
Les pays non alignés ont adopté hier, en commission d’experts, à Durban, en Afrique du Sud, un avant-projet présenté par le Liban insistant sur la nécessité pour Israël d’appliquer inconditionnellement la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Selon des sources diplomatiques libanaises, le texte a été approuvé au cours des réunions tenues samedi et dimanche par les...