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Actualités - CHRONOLOGIE

L'armée de Kabila a repris l'initiative L'enlisement africain se précise au Congo (photo)

Dans l’immédiat, l’armée congolaise a repris l’initiative sur le terrain, aidée en cela par les troupes envoyées en renfort au président Laurent-Désiré Kabila par le Zimbabwe, l’Angola et la Namibie. A moyen et peut-être même à court terme, le risque d’internationalisation grandit, le Rwanda allié non déclaré des rebelles menaçant d’envoyer de nouveaux renforts, officiellement pour protéger les populations tutsies menacées, selon lui, par les 10.000 miliciens et ex-soldats rwandais hutus qu’entraîne l’ex-Zaïre. Et l’Ouganda, pour ne pas être en reste, ne pourrait que suivre l’exemple, confirmant ainsi le danger d’un enlisement pour les cinq pays désormais impliqués dans le conflit (VOIR AUSSI PAGE 18). Matadi et Inga, deux des dernières poches stratégiques encore aux mains des rebelles dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, ont été reprises par l’armée congolaise et ses alliés, qui ont annoncé aussitôt après une prochaine riposte dans l’est du pays «pour chasser les envahisseurs rwandais et ougandais», ainsi que l’a annoncé la présidence congolaise. «Les trois armées zimbabwéenne, angolaise et namibienne sont ici pour nous aider à bouter», a déclaré Abdoulaye Yerodia, directeur de cabinet du président Laurent-Désiré Kabila, lors d’une conférence de presse. De son côté, le ministre rwandais des Affaires étrangères Anastase Gasana a accusé Kabila d’«entraîner 10.000 miliciens interahamwes et ex-FAR (Forces armées rwandaises, essentiellement hutues) au Katanga, dans le camp de Kamina». Dans le sud-ouest, l’armée angolaise est entrée dans la matinée, sans rencontrer de résistance, dans la ville portuaire de Matadi, le principal centre d’approvisionnement du pays, à 350 kilomètres de Kinshasa, selon des sources indépendantes. Le barrage hydroélectrique d’Inga, distant d’environ 50 kilomètres de Matadi, et qui alimente la capitale en électricité, était également contrôlé dimanche par les forces congolaises et leurs alliés, selon le vice-ministre congolais de l’Intérieur, Faustin Munene.
Dans l’immédiat, l’armée congolaise a repris l’initiative sur le terrain, aidée en cela par les troupes envoyées en renfort au président Laurent-Désiré Kabila par le Zimbabwe, l’Angola et la Namibie. A moyen et peut-être même à court terme, le risque d’internationalisation grandit, le Rwanda allié non déclaré des rebelles menaçant d’envoyer de nouveaux renforts,...