Organisée dans l'esprit de l'exhortation apostolique La tournée de Sfeir au Akkar placée sous le signe de la coexistence et de l'unité nationale (photo)

C’est une visite à caractère strictement paroissial que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a effectuée samedi au Akkar où il a été accueilli par une foule en délire Dans plusieurs milieux politiques, on n’a pas manqué de constater d’ailleurs que le patriarche a pris soin de ne pas aborder dans sa tournée des thèmes politiques ou liés à la vie politique locale, même s’il a placé sa visite au Akkar sous le signe de la coexistence et de l’unité nationale. Les proches de Bkerké ont en effet insisté sur le fait que la tournée patriarcale s’inscrit dans le cadre de la mise en application du texte de l’Exhortation apostolique qui prône notamment l’ouverture de l’Eglise catholique en direction de ses ouailles, comme un moyen de donner un souffle nouveau au christianisme au Liban. Selon des sources ecclésiastiques au Akkar, cette tournée sera suivie d’autres dans les zones rurales libanaises, toujours dans l’esprit de l’Exhortation apostolique. En s’adressant aux milliers de fidèles venus l’accueillir de toutes les régions du Liban-Nord, le patriarche a insisté à plusieurs reprises sur les principes de la coexistence, de la convivialité et de l’amour chrétien. Dans l’homélie qu’il a prononcée hier à son retour à Dimane, il a encore une fois défini le profil du futur chef de l’Etat. «Le Liban a besoin d’un président de la République qui œuvrerait en vue de réunifier tous les Libanais dans l’amour de la patrie et de réaliser la réconciliation nationale qui n’a toujours pas eu lieu», a-t-il déclaré. Mgr Sfeir a jugé nécessaire que le futur chef de l’Etat soit «un exemple à suivre dans tous les domaines, familial, social et national».