Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz juge injustifié un amendement de l'article 49 de la Constitution

Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a estimé hier qu’un amendement de l’article 49 de la Constitution, relatif à l’élection et au mandat du président de la République, était injustifié à l’heure actuelle et s’est par ailleurs alarmé de la situation économique et sociale dans le pays. Interrogé à la suite d’un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry, sur la possibilité d’un amendement de l’article 49, M. Boueiz a répondu: «S’il est vrai que la Constitution n’est pas un texte sacré et qu’il est possible d’y introduire des modifications, il est aussi vrai que la loi fondamentale ne saurait être amendée tous les jours sans justification et sans raison valable». «Par conséquent, j’estime que, jusqu’ici, il n’y a pas de circonstances exceptionnelles qui nécessitent de fait un tel amendement», a-t-il ajouté, en faisant savoir implicitement qu’il s’y opposait tant en ce qui concerne une prorogation du mandat du chef de l’Etat Elias Hraoui que pour ce qui est de permettre au commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, de se présenter à l’élection présidentielle. L’article 49 interdit en effet aux magistrats et fonctionnaires de première catégorie d’être élus président de la République durant l’exercice de leurs fonctions et même durant les deux années qui suivent leur départ de ces fonctions. Sur un autre plan, M. Boueiz a estimé que le Liban avait «pratiquement atteint une ligne rouge dans son besoin d’une nouvelle politique économique et d’une réforme administrative globale». Explicitant ses propos, il a souligné que «tout nouvel impôt ne pourrait être créé que dans le cadre d’une stratégie globale et une redéfinition de la politique économique». Selon lui, «il faudrait sortir de l’économie monétaire, boursière et spéculative pour entrer dans l’économie productive».
Le ministre des Affaires étrangères, Farès Boueiz, a estimé hier qu’un amendement de l’article 49 de la Constitution, relatif à l’élection et au mandat du président de la République, était injustifié à l’heure actuelle et s’est par ailleurs alarmé de la situation économique et sociale dans le pays. Interrogé à la suite d’un entretien avec le président de la Chambre,...