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Actualités - CHRONOLOGIE

Mohammed A.H. Beydoun accuse Hariri de monopoliser les prérogatives du conseil des ministres

Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun a affirmé que le fait que le Conseil des ministres n’ait pas évoqué lors de sa dernière réunion l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre signifie que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a décidé de geler tous les projets de lois et d’entraver l’action du Cabinet faisant fi des efforts déployés par les ministres chacun dans son domaine. «En occultant la question de l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre, M. Hariri a empêché le Conseil des ministres de débattre d’un sujet qui est au centre de ses prérogatives et a décidé pratiquement de geler tous les projets de lois que les ministres avaient préparés et entendaient faire approuver en Conseil des ministres avant de les transmettre au Parlement». Il a accusé M. Hariri de s’entêter à vouloir «monopoliser les prérogatives du Conseil des ministres et l’action de tous les organismes étatiques». Dans une déclaration à la presse, M. Beydoun a vivement critiqué le chef du gouvernement «qui veut hâter l’adoption de nouvelles taxes partant de son principe consistant à faire payer les contribuables avant terme. L’Etat n’aura pas besoin de l’argent nécessaire à la nouvelle échelle des salaires avant le début de l’année prochaine», a-t-il dit. Le député de Tyr a affirmé qu’il est incompréhensible de penser à imposer de nouvelles taxes avant même l’élaboration du budget du prochain exercice financier. Il a accusé M. Hariri «d’accabler les citoyens d’une manière unique en son genre en avançant le prétexte de l’argent nécessaire au financement de l’échelle des salaires, alors que, s’il s’était acquitté de ses responsabilités de ministre des Finances et avait maîtrisé les dépenses publiques, on n’en serait pas là aujourd’hui». M. Beydoun a souligné que «le plus surprenant est la position de M. Hariri qui empêche le Parlement d’approuver l’échelle des salaires en arguant des difficultés de financement alors qu’il sait pertinemment bien que les échéances de l’échelle ne débutent qu’au début de l’année prochaine et que l’examen réel des modalités de financement n’aura pas lieu avant l’élaboration du budget qui comportera les chiffres des recettes et des dépenses du Trésor». En réponse à une question, M. Mohammed Abdel Hamid Beydoun a déclaré que le chef du Législatif effectuera des concertations avec les différents blocs parlementaires avant de faire connaître sa position la semaine prochaine. «Si M. Hariri ne veut plus de son gouvernement, qu’il démissionne», a-t-il lancé en conclusion.
Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun a affirmé que le fait que le Conseil des ministres n’ait pas évoqué lors de sa dernière réunion l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre signifie que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a décidé de geler tous les projets de lois et d’entraver l’action du Cabinet faisant fi des efforts déployés par les ministres...