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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Abou Rizk : la CGTL jusqu'à la grève et les manifestations en cas de non-adoption de l'échelle des salaires

Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) Elias Abou Rizk a annoncé hier que la centrale syndicale devra en dernier ressort recourir à la grève et aux manifestations si ses revendications ne sont pas satisfaites, en particulier celles relatives à l’adoption de l’échelle des salaires dans la fonction publique et la «rectification» des salaires dans le privé. M. Abou Rizk a fait cette déclaration au terme d’un entretien avec le chef du Parlement Nabih Berry. Il s’était rendu chez M. Berry en compagnie des membres du nouveau conseil de la CGTL. Pour lui, il ne saurait être question de sacrifier l’échelle des salaires dans la fonction publique à l’autel des dissensions politiques. «Il ne faut pas lier cette affaire à d’autres considérations quel que soit le prétexte», a déclaré M. Abou Rizk, reprochant au gouvernement d’«utiliser le projet d’échelle des salaires afin de grossir certains chiffres et, partant, de collecter sur le dos des fonctionnaires des sommes destinées à être dépensées sur d’autres projets». «Ils (le gouvernement) ont déjà créé des taxes et des impôts sous prétexte de financer l’échelle des salaires et ont dépensé cet argent dans d’autres domaines. De plus, ils ont exclu l’échelle des salaires du budget de 1998 et aujourd’hui ils cherchent de nouveau à collecter de l’argent pour couvrir le coût de ce projet. Cela s’appelle du chantage», a lancé M. Abou Rizk. A la question de savoir ce que la CGTL projetait de faire en cas de non-adoption de l’échelle des salaires, M. Abou Rizk a répondu: «Nous allons continuer à suivre cette affaire notamment par le biais de rencontres avec tous les responsables, à commencer par le président de la République. Nous sommes déterminés à obtenir le plus rapidement possible l’adoption de l’échelle des salaires dans le public et une rectification des salaires du privé. Nous verrons ce que nous pourrons obtenir par le dialogue, mais si nous ne parvenons pas à des résultats positifs, alors nous aurons recours à nos moyens habituels, c’est-à-dire la grève et les manifestations. Il s’agit de moyens légitimes que la Constitution garantit». Au sujet des salaires du privé, M. Abou Rizk a précisé que la «rectification» réclamée porte sur les années 1996, 1997 et 1998. Il n’a toutefois pas avancé de chiffre à ce sujet. En outre, le chef syndicaliste a réclamé la ratification par le Liban de deux conventions, une internationale et une autre arabe, permettant aux fonctionnaires du secteur public d’être syndiqués. «Si les fonctionnaires avaient le droit de s’affilier à des syndicats, leurs droits ne seraient pas spoliés comme ils le sont aujourd’hui», a estimé M. Abou Rizk.
Le président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) Elias Abou Rizk a annoncé hier que la centrale syndicale devra en dernier ressort recourir à la grève et aux manifestations si ses revendications ne sont pas satisfaites, en particulier celles relatives à l’adoption de l’échelle des salaires dans la fonction publique et la «rectification» des salaires dans...