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Actualités - CHRONOLOGIE

La gamine amoureuse du président des Etats-Unis (photo)

Elle lui avait envoyé un message codé pour la Saint-Valentin, lui offrait des cadeaux, aurait eu le cœur brisé quand il a rompu et pleuré cette semaine en préparant sa déposition: Monica Lewinsky est une gamine fascinée par le pouvoir, un jour tombée amoureuse du président des Etats-Unis. A 25 ans, cette jeune Californienne, devenue brutalement en janvier curiosité planétaire, va devoir s’expliquer en détail sur une liaison qui aurait duré plus de 18 mois, de novembre 1995 à l’été 1997. Sur recommandation d’un ami de sa famille, riche donateur du parti démocrate, elle était arrivée à la Maison-Blanche en juin 1995 stagiaire bénévole, tout juste diplômée en psychologie d’une université de l’Oregon. Brune aux yeux clairs et aux formes généreuses, elle a 21 ans, est extravertie, émotive et travailleuse, aime plaisanter. Elle commence comme employée au courrier, dispose d’une carte lui permettant de se déplacer librement dans la Maison-Blanche. Elle traîne volontiers près du bureau ovale, ne manque pas une réception ou cérémonie où peut apparaître le président. Déjà la maîtresse d’un homme marié, elle se fait rapidement remarquer de Bill Clinton et leur liaison aurait débuté le 15 novembre, selon ses confidences enregistrées à son insu par Linda Tripp. Enfant d’un richissime médecin cancérologue de Los Angeles, elle a grandi dans le luxe, entre des vacances à Hawaii, des écoles chic et de coûteuses séquences chez un psychothérapeute, provoquées par le divorce de ses parents lorsqu’elle est adolescente. Elle n’a pas froid aux yeux et mentir ne la gêne pas. Mère et confidente Elle confie son secret à sa mère et confidente, Marcia Lewis, celle avec laquelle elle fait des régimes depuis l’âge de huit ans. Elle en parle aussi, pour sa perte, à Linda Tripp, une «amie» de deux fois son âge, rencontrée au Pentagone. Car la fascination de Monica Lewinsky pour Bill Clinton n’est pas passée inaperçue. La jeune femme, qui avait obtenu un emploi rémunéré à la Maison-Blanche fin novembre 1995, quelques jours après le début présumé de sa liaison, est mutée au département de la Défense en avril 1996. Elle continue à effectuer de fréquentes visites à la Maison-Blanche, mais le temps passant, Clinton se serait fait plus distant: au printemps 1997, la Cour suprême a décidé qu’il pouvait être poursuivi dans l’affaire Paula Jones, sans attendre la fin de sa présidence. Les appels du président à Monica se font rares, il ne répond pas aux appels insistants de la jeune femme, lui qui, selon elle, aimait l’appeler au milieu de la nuit pour des conversations érotiques. Monica se désole, se trouve trop grosse, doute de ce qu’elle doit faire. Il aurait rompu durant l’été et Monica n’a plus que ses yeux pour pleurer: «Je voudrais, écrit-elle à l’époque à une amie, ne pas avoir le cœur brisé par tout cela». Sans cœur brisé ne l’empêche pas pour autant de chercher à obtenir du président un nouvel emploi, si possible bien payé à New York, selon certaines de ses confidences rapportées par l’hebdomadaire «U.S. News and World Report». Depuis six mois, elle est traquée par la presse, qu’elle cherche à éviter en se cachant sous des perruques blondes et de faux noms, et est confrontée à des frais d’avocat colossaux que seul un éventuel livre sur son histoire pourrait aider à éponger. Elle vit terrée dans la maison de son père à Los Angeles, ou son appartement dans l’immeuble du Watergate, à Washington. Elle aurait appris à tricoter. Pour son anniversaire le 23 juillet, elle aurait dit à des proches: «Je veux recommencer à vivre». (AFP)
Elle lui avait envoyé un message codé pour la Saint-Valentin, lui offrait des cadeaux, aurait eu le cœur brisé quand il a rompu et pleuré cette semaine en préparant sa déposition: Monica Lewinsky est une gamine fascinée par le pouvoir, un jour tombée amoureuse du président des Etats-Unis. A 25 ans, cette jeune Californienne, devenue brutalement en janvier curiosité planétaire, va...