Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Nicolas Ziadé, 90 ans , historien : colloque-hommage à l'AUB

En hommage à l’historien Nicolas Ziadé, qui célèbre son quatre-vingt dixième anniversaire, le club culturel «Odyssée» a organisé un colloque autour du personnage et de son œuvre, à la salle Issam Farès, AUB. A son actif, une quarantaine d’ouvrages politico-socio-historiques dont «L’histoire du colonialisme dans le monde arabe» (1973), «Sommités de la pensée arabe islamique» ( 1987), «L’histoire, son importance, sa portée et sa philosophie» ( 1993), «Arabia» (1994), «Machrikiyat» (1998) . Une autobiographie, «Ayyami» (Mes jours), parue en 1992. Il a traduit une dizaine d’ouvrages de l’anglais ou de l’allemand dont «L’histoire du monde arabe» (1974), «L’histoire de l’humanité» (deux tomes, 1981 et 1982) «Moudoun wa kawafel» (Villes et processions ), sous presse. Titulaire d’un doctorat en études islamiques de l’Université de Londres, sa longue carrière dans l’enseignement a débuté en 1925 à l’école de Akka (St-Jean d’Acre, Palestine) puis à la faculté arabe et au centre des études du Moyen-Orient à Jérusalem. Des passages aux universités de Cambridge, Harvard, Kano (Niger), Jordanie et UL en tant que professeur-conférencier. Professeur d’histoire à l’AUB de 1949 à 1973, il a supervisé des thèses de doctorat à l’USJ de 1973 à 1987. Le colloque s’est ouvert par un mot du poète Henri Zogheib qui a annoncé la parution d’un CD - Rom sur Nicolas Ziadé. — Salwa el-Amine a pris la parole au nom du comité de l’Odyssée. «L’homme que nous honorons ce soir est une ressource considérable de culture et de connaissance, preuve en est ses nombreuses publications». — Salma Haffar Kousbari a ensuite parlé de Ziadé en tant que professeur. «Il appelle la connaissance de la même manière qu’il l’enseigne: avec passion.» — Abdel-Menhem Majed, professeur d’histoire à l’université de Ayn Chams en Egypte, a souligné que «Ziadé est un des rares historiens capables d’écrire sur l’histoire des Arabes avec une rigueur presque scientifique en usant d’un style coloré». — Le père Louis Bouzet, de l’USJ, a souligné les qualités humaines de Ziadé qui «ouvre les horizons, aiguillonne l’esprit et sème la connaissance». — Mohammed Kheir Farés, de l’université de Damas, a axé son intervention sur un ouvrage de l’historien libanais. «Safahat Maghribiya» (Pages du Maghreb). «Ziadé y a mêlé d’une manière très intelligente la culture et l’histoire. Il y traite différents sujets socioculturels et politiques concernant la Lybie, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. La plupart des personnages historiques qu’il a choisis sont souvent inconnus dans le Machrek». — «L’identité arabe chez Nicolas Ziadé ne se rapporte à aucune identité religieuse ou communautaire, pas plus qu’à des discours ou des principes d’un courant politique», a dit Ahmad Hoteit, de l’UL. «Son identité arabe est solidement liée à une réalité culturelle ancrée dans l’histoire». — Abdel-Karim Gharaybé, de l’université de Jordanie, a parlé de sa connaissance de Ziadé et de la Palestine. — Sami Makarem, de l’AUB, a conclu ce meeting avec un mot sur «l’amour de Nicolas Ziadé pour le Liban». Puis le ministre de la Culture a remis à l’historien une distinction honorifique. M.G.
En hommage à l’historien Nicolas Ziadé, qui célèbre son quatre-vingt dixième anniversaire, le club culturel «Odyssée» a organisé un colloque autour du personnage et de son œuvre, à la salle Issam Farès, AUB. A son actif, une quarantaine d’ouvrages politico-socio-historiques dont «L’histoire du colonialisme dans le monde arabe» (1973), «Sommités de la pensée arabe...