La lune verse les flots de sa lumière sur un pont enchanté. Et quand la voix cristalline de Feyrouz s’élève, la féérie est totale.
Selon une vieille légende, la fée enchantée apparut près du pont de la lune, au cheikh des cheikhs alors que celui-ci rentrait chez lui, tard dans la nuit. Elle lui demanda de la sauver sans lui indiquer quels étaient ses ennemis. Elle lui révéla, toutefois, que l’amour seul pouvait la sauver. En arrivant chez lui, le cheikh appelle les villageois et leur raconte ce qui vient de se passer. On se met d’accord pour découvrir grâce à une boule de cristal le secret de la fée enchantée. La boule de cristal fait apparaître la fée enchantée. Elle chante et annonce aux villageois perplexes que la haine a détruit l’amour. Avant de disparaître, elle leur annonce qu’un trésor est caché sous le pont et qu’un soir de pleine lune, il apparaîtra...
Ounsi el-Hage a dit de cette opérette: «Là, l’histoire est légende. Et légendaire est l’apparition de Feyrouz sur la scène de Baalbeck sous un clair de lune complice... La beauté de l’art des frères Rahbani revient à ce seul secret: la magie du mythe bien enraciné dans les profondeurs de la terre et de l’inconscient. C’est cela même que l’on a appelé chez eux la patrie rêvée, l’amour rêvé et l’homme rêvé».
Le village, son cheikh, la scène du mariage, la dabké, la dal’ouna et la rivalité entre deux villages. Et la hache de guerre qu’il faut enterrer, l’amour triomphant... Bref, tous les éléments qui font des opérettes des Rahbani ce qu’elles sont.
M.G.
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