C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Education nationale, M. Jean Obeid, dans un discours qu’il a prononcé samedi à l’école complémentaire officielle de Haret Sakhr à l’occasion d’une cérémonie organisée en hommage aux élèves admis au Brevet.
«Il n’est point dans l’intention de quiconque de dresser des barrages entre l’enseignement privé et l’enseignement officiel alors que viennent d’être abolis les barrages entre les confessions et les rites. Mais il est de notre devoir d’assurer l’enseignement aux enfants des pauvres et de leur permettre d’accéder à la connaissance en application des propres mots du Christ qui a dit être venu non point pour les bien portants mais pour les malades», a dit M. Obeid.
Et de poursuivre: «L’enseignement officiel et l’enseignement privé sont en concurrence et non point en contradiction. Et je me dois aujourd’hui d’élargir le cercle d’accès de ceux qui, étant dans le besoin, n’ont donc pas eu l’occasion de briller à travers l’école privée qui disposait pendant les longues années de guerre de capacités d’aides que l’école officielle n’avait pas. L’école officielle était oubliée et nous nous devons aujourd’hui de la ramener au premier rang».
Rappelant par ailleurs que «l’enseignement est basé sur trois fondements: l’enseignant, les program-mes et les bâtiments», M. Obeid a rappelé ses réalisations au niveau de l’amélioration de la situation financière des enseignants, de la modernisation des programmes et de la restauration des bâtiments scolaires.
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