Qu’est-ce qu’il faut pour défigurer une forêt de chênes, détériorer le terrain jouxtant les trois forêts de cèdres de Niha, du Patriarche et de Tannourine et enlaidir un paysage où trône un temple romain à 1650 mètres d’altitude? Rien moins qu’une carrière de sable dont personne ne veut assumer la responsabilité de son installation.
C’est notre correspondant au Nord, Michel Hallak, qui révèle ce nouveau scandale contre l’environnement, découvert par les membres du Conseil de l’environnement de Kobayate lors d’une promenade pédestre organisée dans le jurd de Batroun.
Cette promenade qui mène dans les villages de Mazraet Bani Saab, Niha et Knat, dans les régions de Bécharré et de Batroun, est complètement gâchée par la vue des carrières ouvertes tout au long des flancs des montagnes et qui, bien que certaines soient déjà fermées pour épuisement du stock de sable, restent la preuve indélébile d’une irresponsabilité qu’on ne dénoncera jamais suffisamment.
Dans ce triangle béni de la nature et maudit par les hommes, une seule carrière est toujours en activité à Niha, dont l’installation a déjà coûté la vie à 2500 chênes, abattus pour creuser un chemin d’un kilomètre pour faire passer les poids-lourds.
La carrière qui se trouve à 300 mètres des cèdres de Niha a provoqué l’ensablement d’une source d’eau potable.
Certains propriétaires de terrains accusent les propriétaires de la carrière d’exploiter une licence irrégulière, à preuve les multiples arrêts auxquels ils ont réussi à contraindre ces derniers suite à leurs multiples protestations et actions auprès des différentes administrations.
Cette carrière arrive toujours à reprendre ses activités destructrices et le mohafazat et le ministère de l’Environnement, qui se renvoient la responsabilité du permis d’exploitation, ne veulent pas assumer la responsabilité de sa fermeture, malgré les protestations et des particuliers et des organisations de défense de l’Environnement.
Cette carrière menace la forêt de cèdres de Niha, que prolonge la forêt de cèdres du Patriarche et celle de Tannourine ainsi que la corne de Hardine, un site naturel d’une grande beauté où trône un temple romain qui domine tout le jurd de Batroun.
Notre correspondant Michel Hallak cite de nombreux écologistes qui considèrent que «cette région, dont l’écosystème est sérieusement menacé, peut constituer un formidable site touristique, qu’on mettrait au service de la nature et d’un développement local homogène et équilibré».
Les écologistes multiplient d’ailleurs les contacts auprès des responsables, à tous les niveaux, pour les sensibiliser à la sauvegarde de cette belle région de la montagne libanaise.
C’est notre correspondant au Nord, Michel Hallak, qui révèle ce nouveau scandale contre l’environnement, découvert par les membres du Conseil de l’environnement de Kobayate lors d’une promenade pédestre organisée dans le jurd de Batroun.
Cette promenade qui mène dans les villages de Mazraet Bani Saab, Niha et Knat, dans les régions de Bécharré et de Batroun, est complètement gâchée par la vue des carrières ouvertes tout au long des flancs des montagnes et qui, bien que certaines soient déjà fermées pour épuisement du stock de sable, restent la preuve indélébile d’une irresponsabilité qu’on ne dénoncera jamais suffisamment.
Dans ce triangle béni de la nature et maudit par les hommes, une seule carrière est toujours en activité à Niha, dont l’installation a déjà coûté la vie à 2500 chênes, abattus pour creuser un chemin d’un kilomètre pour faire passer les poids-lourds.
La carrière qui se trouve à 300 mètres des cèdres de Niha a provoqué l’ensablement d’une source d’eau potable.
Certains propriétaires de terrains accusent les propriétaires de la carrière d’exploiter une licence irrégulière, à preuve les multiples arrêts auxquels ils ont réussi à contraindre ces derniers suite à leurs multiples protestations et actions auprès des différentes administrations.
Cette carrière arrive toujours à reprendre ses activités destructrices et le mohafazat et le ministère de l’Environnement, qui se renvoient la responsabilité du permis d’exploitation, ne veulent pas assumer la responsabilité de sa fermeture, malgré les protestations et des particuliers et des organisations de défense de l’Environnement.
Cette carrière menace la forêt de cèdres de Niha, que prolonge la forêt de cèdres du Patriarche et celle de Tannourine ainsi que la corne de Hardine, un site naturel d’une grande beauté où trône un temple romain qui domine tout le jurd de Batroun.
Notre correspondant Michel Hallak cite de nombreux écologistes qui considèrent que «cette région, dont l’écosystème est sérieusement menacé, peut constituer un formidable site touristique, qu’on mettrait au service de la nature et d’un développement local homogène et équilibré».
Les écologistes multiplient d’ailleurs les contacts auprès des responsables, à tous les niveaux, pour les sensibiliser à la sauvegarde de cette belle région de la montagne libanaise.
Qu’est-ce qu’il faut pour défigurer une forêt de chênes, détériorer le terrain jouxtant les trois forêts de cèdres de Niha, du Patriarche et de Tannourine et enlaidir un paysage où trône un temple romain à 1650 mètres d’altitude? Rien moins qu’une carrière de sable dont personne ne veut assumer la responsabilité de son installation.C’est notre correspondant au Nord, Michel...
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