M. Eddé a précisé sur ce plan que lors du dernier Conseil des ministres, il avait exprimé de sérieuses réserves au sujet du projet de loi présenté par le vice-premier ministre Michel Murr concernant les municipales. Le texte en question a cependant été approuvé, en définitive, par la majorité des membres du gouvernement.
Par ailleurs, M. Eddé a reconnu l’existence de certaines failles dans les pratiques actuelles du pouvoir. «Il est absurde de réclamer l’édification des institutions étatiques car celles-ci existent en réalité, a notamment déclaré M. Eddé. Le problème réside plutôt dans la pratique du pouvoir». Le ministre d’Etat a souligné à ce sujet que certaines dispositions de l’accord de Taëf devraient être amendées afin de parer aux lacunes qui se manifestent au niveau du système politique en vigueur dans le pays.
En conclusion, M. Eddé a déclaré que le confessionnalisme n’aurait pas constitué un problème au niveau de la pratique du pouvoir si les lois étaient convenablement appliquées.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?