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Actualités - DISCOURS

Mise en garde de Sfeir contre l'intervention de l'état dans les municipales (photo)

Le patriarche Nasrallah Sfeir aurait-il évoqué samedi l’affaire des élections municipales avec le président Elias Hraoui? La question se pose, à la lumière des propos tenus hier par le prélat maronite.
De fait, dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké, celui-ci a mis en garde contre l’intervention de l’Etat dans le scrutin des municipales. Il a déclaré à ce sujet: «Nous avons choisi un système démocratique au Liban en vertu duquel le peuple a le droit de choisir ses représentants dans les institutions officielles. Ceux-là sont censés gérer pour lui les affaires publiques et préserver les fondements mêmes de son existence, de sa dignité et de ses droits, à l’ombre de la justice, de l’équité et de la paix».
«Toujours dans ce système, a poursuivi Mgr Sfeir, l’autorité est considérée comme un mandat délivré et repris par le peuple. Et si l’Etat s’octroie le droit de remplacer le peuple dans le choix de ses représentants au niveau de certaines instances, législatives ou municipales, il aurait ainsi violé le système démocratique et outrepassé les prérogatives que le peuple lui a données».
Le patriarche a ajouté dans son homélie: «Dans le cadre du projet de loi sur les municipales, on entend parler aujourd’hui de nominations dans certains villes et localités. D’aucuns craignent une réédition des mêmes fautes commises lors des législatives à l’occasion desquelles sont devenues députés des personnes qui n’ont aucun rapport avec les électeurs de leur communauté spirituelle. Cette situation a créé un déséquilibre qu’il s’agit d’éviter au niveau des municipales», a-t-il conclu.
Après la messe, le patriarche maronite a reçu les députés du Kesrouan, Elias el-Khazen, Mansour Ghanem el-Bone et Camille Ziadé. A l’issue de l’entretien, ce dernier a notamment affirmé que son bloc était contre l’extension du principe de la nomination dans les municipales. «Nous sommes disposés à signer un recours devant le Conseil constitutionnel pour invalider cette loi si elle venait à être approuvée par l’Assemblée nationale», a-t-il ajouté.
Egalement reçu par le cardinal Sfeir, M. Naji Boustani, candidat au Chouf lors des dernières législatives, a notamment dénoncé les attaques du Parti socialiste progressiste, présidé par le ministre Walid Joumblatt, contre l’ordre des moines mariamites.
Le patriarche Nasrallah Sfeir aurait-il évoqué samedi l’affaire des élections municipales avec le président Elias Hraoui? La question se pose, à la lumière des propos tenus hier par le prélat maronite.De fait, dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké, celui-ci a mis en garde contre l’intervention de l’Etat dans le scrutin des municipales. Il a déclaré à ce sujet: «Nous...