La Ligue arabe a mis en doute hier la possibilité que la Conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord puisse avoir lieu malgré le blocage du processus de paix.
«La question qui se pose ne porte pas sur les résultats de la conférence, mais si elle aurait lieu dans les circonstances actuelles», a affirmé le secrétaire général de la Ligue, Esmat Abdel Méguid, en marge d’une conférence aux Emirats arabes unis sur «l’avenir du monde arabe».
M. Abdel Méguid a ajouté que si la Conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord se tenait comme prévu au Qatar du 16 au 18 novembre, sa participation dépendrait du progrès du processus de paix.
«J’ai assisté aux trois précédentes éditions de la conférence» — tenues à Casablanca (1994), Amman (1995) et au Caire (1996) — «mais les circonstances ont changé», a-t-il déclaré. Il a réclamé «un progrès réel» dans le processus de paix pour aller à Doha. «Je répète que la politique et l’économie ne sont que les deux faces d’une même pièce. Nous nous tromperions en imaginant que l’économie est en mesure de résoudre les problèmes politiques», a-t-il poursuivi.
Samedi, le président égyptien Hosni Moubarak avait déclaré ne voir «aucun sens» à la tenue de la conférence économique de Doha en présence d’une délégation israélienne. Il avait accusé Israël d’avoir «arrêté» le processus de paix.
«La question qui se pose ne porte pas sur les résultats de la conférence, mais si elle aurait lieu dans les circonstances actuelles», a affirmé le secrétaire général de la Ligue, Esmat Abdel Méguid, en marge d’une conférence aux Emirats arabes unis sur «l’avenir du monde arabe».
M. Abdel Méguid a ajouté que si la Conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord se tenait comme prévu au Qatar du 16 au 18 novembre, sa participation dépendrait du progrès du processus de paix.
«J’ai assisté aux trois précédentes éditions de la conférence» — tenues à Casablanca (1994), Amman (1995) et au Caire (1996) — «mais les circonstances ont changé», a-t-il déclaré. Il a réclamé «un progrès réel» dans le processus de paix pour aller à Doha. «Je répète que la politique et l’économie ne sont que les deux faces d’une même pièce. Nous nous tromperions en imaginant que l’économie est en mesure de résoudre les problèmes politiques», a-t-il poursuivi.
Samedi, le président égyptien Hosni Moubarak avait déclaré ne voir «aucun sens» à la tenue de la conférence économique de Doha en présence d’une délégation israélienne. Il avait accusé Israël d’avoir «arrêté» le processus de paix.
La Ligue arabe a mis en doute hier la possibilité que la Conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord puisse avoir lieu malgré le blocage du processus de paix.«La question qui se pose ne porte pas sur les résultats de la conférence, mais si elle aurait lieu dans les circonstances actuelles», a affirmé le secrétaire général de la Ligue, Esmat Abdel Méguid, en...
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