Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le hezbollah veut poursuivre la lutte jusqu'à l'anéantissement d'Israël

Le chef du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a affirmé que la lutte contre Israël se poursuivra jusqu’à «l’anéantissement» de ce pays, a rapporté hier l’agence officielle iranienne IRNA citée par l’AFP dans une dépêche datée de Téhéran.
«S’inspirant de l’imam Khomeiny et du guide de la République Ali Khamenei, le Hezbollah poursuivra sa lutte jusqu’à l’élimination totale d’Israël», a déclaré sayed Nasrallah samedi soir à Qom, ville sainte chiite au sud de Téhéran.
Sayed Nasrallah, qui a rencontré à Qom des étudiants étrangers des écoles coraniques, a ajouté que la «lutte de la résistance islamique au Liban ne s’arrêtera sous aucune condition. Nous nous sacrifierons pour la lutte et nous poursuivrons cette voie avec davantage de force».
En visite en Iran depuis une dizaine de jours, le dirigeant du Hezbollah s’est entretenu avec les dirigeants politiques et militaires de ce pays.
Mardi, il a rencontré l’ayatollah Khamenei qui a appelé à un «renforcement organisationnel» du Hezbollah afin de satisfaire «la vocation des jeunes Libanais pour la lutte» contre Israël.
Auparavant, le président iranien Mohammad Khatami avait souhaité une «extension des activités» du Hezbollah «dans les domaines politique et culturel à tout le territoire libanais».

Nasrallah: la mort de mon fils n’influera pas dans les échanges

Répondant au souhait des dirigeants iraniens, sayed Nasrallah avait affirmé jeudi que son mouvement recruterait désormais des Libanais de toutes confessions, chrétiens ou musulmans, pour se battre contre Israël.
Par ailleurs, le secrétaire général du Hezbollah affirme dans Der Spiegel que la mort de son fils Hadi, tué en septembre lors de combats avec l’armée israélienne, n’influera en rien dans le dialogue sur l’échange de morts et de prisonniers.
Il déclare en outre dans l’hebdomadaire allemand, à paraître aujourd’hui, que «les Allemands ne sont pas les bienvenus actuellement» pour une nouvelle médiation dans ces échanges. Il invoque les «relations très mauvaises» qui existent entre l’Allemagne et l’Iran depuis le jugement rendu dans le procès berlinois des meurtriers d’opposants kurdes iraniens en 1992.
Il est «absurde» de la part d’Israël de croire que la mort de Hadi, 18 ans, dans la zone occupée par l’armée israélienne au Liban-Sud, va faciliter l’échange des corps et prisonniers, ajoute Nasrallah: «Mon fils figure en dernière position dans la liste des échanges. (...) C’est un martyr comme les autres, il ne bénéficiera d’aucun traitement de faveur».
Hassan Nasrallah spécifie à ce propos qu’une intervention allemande dans les échanges n’est pas la bienvenue. Bonn et le chef des services secrets allemands, Bernd Schmidbauer, avaient joué les maîtres d’œuvre d’un tel échange de prisonniers et de dépouilles entre Israël et le Hezbollah en juillet 1996.
C’est actuellement la Croix-Rouge qui fait office de médiateur, explique Nasrallah.
«Les reproches (allemands) à l’égard du chef spirituel de l’Iran, Ali Khamenei, offensent et blessent les chiites du monde entier», souligne-t-il par référence au jugement rendu le 10 avril par un tribunal berlinois.
Le tribunal avait alors accusé l’Iran d’avoir commandité au plus haut niveau de l’Etat le meurtre de quatre opposants iraniens dans un restaurant de la capitale, le Mykonos, en 1992. Ce jugement avait provoqué une vive tension entre l’Iran et l’Europe, débouchant sur un rappel des ambassadeurs de l’Union européenne.
«Je peux vous assurer que le nouveau gouvernement iranien maintiendra sa décision de ne laisser rentrer l’ambassadeur allemand en Iran qu’en dernier», prévient Nasrallah, ajoutant être «certain que l’Allemagne ne bénéficiera plus de la situation privilégiée dont elle jouissait en Iran avant le procès».
La mort de son fils de 18 ans «ne constitue pas, selon lui, une victoire pour Israël mais au contraire une victoire pour le Hezbollah». Pour lui, Hadi est «mort en martyr, et c’est la plus grande joie que puisse éprouver un père».
Le chef du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a affirmé que la lutte contre Israël se poursuivra jusqu’à «l’anéantissement» de ce pays, a rapporté hier l’agence officielle iranienne IRNA citée par l’AFP dans une dépêche datée de Téhéran.«S’inspirant de l’imam Khomeiny et du guide de la République Ali Khamenei, le Hezbollah poursuivra sa lutte jusqu’à l’élimination...