Le retrait de cette seconde plainte contre M. Abou Rizk a été annoncé au terme d’une série de contacts entrepris par M. Zoghbi et par le secrétaire général de la CGTL, M. Saadeddine Hamidi Sacre. Il vise, a précisé un communiqué de la centrale syndicale, à «préserver l’unité de l’action syndicale, maintenir la CGTL à l’abri de nouveaux conflits intérieurs et laisser leur chance aux initiatives de dialogue».
La deuxième plainte contre M. Abou Rizk était, rappelle-t-on, intervenue à la veille de l’ouverture — qui a bien eu lieu hier comme prévu — à l’hôtel Commodore d’un séminaire organisé par la centrale opposante sous le parrainage du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli.
La CGTL loyaliste avait relevé que M. Abou Rizk n’était «pas habilité à organiser un séminaire sur les libertés syndicales ni, surtout, à se présenter comme leader de la centrale syndicale».
Hier, et tout en annonçant le retrait de cette plainte, la CGTL loyaliste a déploré «la participation de M. Ferzli» à un séminaire organisé par M. Abou Rizk. Elle a par ailleurs appelé «tous les hommes politiques» à «ne pas s’ingérer dans les affaires syndicales» et à «mettre l’action syndicale à l’abri des tiraillements politiques qui ne peuvent que se répercuter négativement sur l’ensemble des travailleurs et leur unité».
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