Militante du Parti communiste libanais, Souha Béchara, une chrétienne du Liban-Sud, avait tenté d’assassiner Antoine Lahd, le chef de la milice du Liban-Sud (ALS). Après avoir gagné la confiance de Lahd en organisant pour ses enfants des activités sportives, elle avait tiré sur lui plusieurs balles à bout portant le blessant grièvement. Il avait été soigné pendant des mois en Israël.
Selon le «comité pour la libération de Souha Béchara», celle-ci «n’a jamais été jugée, ni inculpée depuis plus de 8 ans». Citant un rapport d’Amnesty International, le texte indique qu’«elle aurait été maintenue dans l’isolement la plupart du temps depuis son arrestation».
«Elle a aujourd’hui 29 ans, elle a passé sa jeunesse dans cette prison que les détenus appellent «l’enfer sur terre». N’a-t-elle pas payé assez cher un acte de violence qui fut au demeurant un acte de résistance contre une occupation illégitime», souligne le texte de la pétition du comité transmise à la presse.
Les signataires
Au nombre des signataires du texte figurent notamment Amnesty International, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), l’ancien ministre français des Affaires étrangères Claude Cheysson, l’historien Pierre Vidal-Naquet, deux grands poètes arabes: Adonis et Mahmoud Darwish, le cinéaste égyptien Youssef Chahine et l’universitaire palestinien Edward Saïd et l’écrivain Régine Deforges.
Par ailleurs, le comité réclame la libération des autres prisonniers du centre de détention de Khiyam qu’il évalue à quelque 200 personnes.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?