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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef du GIA Antar Zouabri serait encerclé avec 40 survivants Vaste offensive algérienne contre les islamistes : 140 morts

Alors qu’à Alger le pouvoir appelle à la vigilance contre le terrorisme (VOIR PAGE 7), les forces algériennes ont tué 140 rebelles islamistes d’un «bataillon» formé initialement de 180 au cours d’une vaste offensive au sud de la capitale qui dure depuis près de dix jours. Les quarante militants encore en vie seraient encerclés avec, à leur tête, le No 1 du GIA Antar Zouabri.
En se frayant un chemin vers les positions islamistes, rapporte le quotidien «El Watan», les bulldozers de l’armée ont mis au jour des dizaines de corps non identifiés.
Les autorités n’ont pas encore déterminé s’il s’agit de terroristes ou de civils enlevés par les bandes armées, ajoute le journal.
L’opération a débuté il y a dix jours lorsqu’une femme enlevée par des rebelles a réussi à échapper à ses ravisseurs et a informé les forces gouvernementales de l’endroit où ils se trouvaient, poursuit le journal.
Une vingtaine de rebelles avaient attaqué un hameau près d’une base clandestine de la région d’Attatba, dans la province de Blida, à une cinquantaine de km au sud d’Alger, explique «El Watan».
A la fin de l’attaque, le chef des assaillants a ordonné à l’un d’entre eux d’ouvrir le thorax d’une femme tuée et de manger son cœur. Il a effectivement mangé le cœur de la femme sous les yeux de femmes et d’enfants horrifiés, rapporte-t-il encore.
Jusqu’ici, les forces de sécurité, dont la progression est entravée par un terrain difficile, ont tué environ 140 islamistes, précise le journal.
Il ajoute que ces rebelles appartiennent à des bandes opérant dans la région de Blida et près de Kolea, dans la province côtière de Tipaza, à une soixantaine de km au sud-ouest d’Alger. Ils se seraient regroupés près d’Attatba pour arrêter leur stratégie future. «El Watan» ne précise pas à quelle organisation ils appartiennent.
Selon le journal «L’Authentique», qui donnait une version légèrement différente de l’opération, ils appartiendraient au Groupe islamique armé (GIA).
Selon «L’Authentique», le chef du GIA, Antar Zouabri, pourrait faire partie des rebelles encerclés.
Sur les 180 encerclés, seuls une quarantaine de «terroristes» sont encore en vie, écrit «El Watan».
L’Authentique rapporte par ailleurs que les forces de sécurité ont tué cinq rebelles au hameau d’Ouled Ali, près de Khemis el-Khetchna, à une quarantaine de km à l’est d’Alger. Le journal précise qu’il s’agissait de «dangereux terroristes» qui ont participé au massacre de villageois et à des attaques de trains dans la région. (Reuter, AFP)
Alors qu’à Alger le pouvoir appelle à la vigilance contre le terrorisme (VOIR PAGE 7), les forces algériennes ont tué 140 rebelles islamistes d’un «bataillon» formé initialement de 180 au cours d’une vaste offensive au sud de la capitale qui dure depuis près de dix jours. Les quarante militants encore en vie seraient encerclés avec, à leur tête, le No 1 du GIA Antar Zouabri.En se...