Le procureur général Adnan Addoum a déclaré hier que l’Etat libanais va adresser aux Etats-Unis une demande d’extradition de l’homme d’affaires libano-américain, Roger Tamraz, recherché par Interpol et arrêté samedi en Géorgie. M. Addoum a reçu une dépêche d’Interpol aux Etats-Unis indiquant que Tamraz n’est poursuivi pour aucun délit en Amérique.Le procureur général Adnan Addoum a déclaré hier que l’Etat libanais va adresser aux Etats-Unis une demande d’extradition de l’homme d’affaires libano-américain, Roger Tamraz, recherché par Interpol et arrêté samedi en Géorgie. M. Addoum a reçu une dépêche d’Interpol aux Etats-Unis indiquant que Tamraz n’est poursuivi pour aucun délit en Amérique.
Le procureur Addoum a déjà envoyé par fax les documents réclamés ainsi qu’une demande d’extradition émise à la demande de la Banque Intra que M. Tamraz a dirigée entre 1983 et 1990. M. Addoum doit encore adresser, par voie diplomatique, une demande officielle d’extradition en dépit de l’absence d’un traité d’extradition entre le Liban et la Géorgie.
M. Tamraz, 57 ans, est accusé d’escroquerie, de banqueroute frauduleuse et de dilapidation des biens de l’Etat. La justice libanaise, qui a lancé deux mandats d’arrêt à son encontre depuis 1989, avait demandé en avril dernier, en vain, son extradition à l’Administration américaine.
Egalement détenteur de la nationalité française, M. Tamraz vit entre Paris et New York où il dirige une compagnie pétrolière, «Oil Capital Ltd».
Selon des sources bancaires à Beyrouth, M. Tamraz est accusé d’avoir détourné plus de 300 millions de dollars lorsqu’il dirigeait au Liban la Banque Al-Machrek et la Banque Intra. De son côté, l’homme d’affaires avait récemment indiqué à la presse ne devoir à l’Etat libanais que 22 millions de dollars «au maximum». Il s’était alors déclaré «prêt à rencontrer dans un pays tiers n’importe quel responsable libanais afin d’apurer ce contentieux».
Le procureur Addoum a déjà envoyé par fax les documents réclamés ainsi qu’une demande d’extradition émise à la demande de la Banque Intra que M. Tamraz a dirigée entre 1983 et 1990. M. Addoum doit encore adresser, par voie diplomatique, une demande officielle d’extradition en dépit de l’absence d’un traité d’extradition entre le Liban et la Géorgie.
M. Tamraz, 57 ans, est accusé d’escroquerie, de banqueroute frauduleuse et de dilapidation des biens de l’Etat. La justice libanaise, qui a lancé deux mandats d’arrêt à son encontre depuis 1989, avait demandé en avril dernier, en vain, son extradition à l’Administration américaine.
Egalement détenteur de la nationalité française, M. Tamraz vit entre Paris et New York où il dirige une compagnie pétrolière, «Oil Capital Ltd».
Selon des sources bancaires à Beyrouth, M. Tamraz est accusé d’avoir détourné plus de 300 millions de dollars lorsqu’il dirigeait au Liban la Banque Al-Machrek et la Banque Intra. De son côté, l’homme d’affaires avait récemment indiqué à la presse ne devoir à l’Etat libanais que 22 millions de dollars «au maximum». Il s’était alors déclaré «prêt à rencontrer dans un pays tiers n’importe quel responsable libanais afin d’apurer ce contentieux».
Le procureur général Adnan Addoum a déclaré hier que l’Etat libanais va adresser aux Etats-Unis une demande d’extradition de l’homme d’affaires libano-américain, Roger Tamraz, recherché par Interpol et arrêté samedi en Géorgie. M. Addoum a reçu une dépêche d’Interpol aux Etats-Unis indiquant que Tamraz n’est poursuivi pour aucun délit en Amérique.Le procureur général...
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