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Actualités - DISCOURS

Al Gore plaide en Chine pour les respect des libertés (photo)

PEKIN, 26 Mars (AFP). – Le vice-président américain Al Gore a plaidé mercredi devant environ 200 étudiants chinois pour le respect des libertés et un Etat de droit, affirmant aussi que «libertés économiques et libertés politiques en fin de compte sont liées».
M. Gore, au troisième jour d’une visite officielle en Chine de cinq jours, a expliqué dans un bref discours d’une vingtaine de minutes à l’université pékinoise de Qinghua les raisons pour lesquelles Washington a opté pour une politique de coopération avec Pékin.
Mais il a surtout prononcé un plaidoyer pour le respect des libertés, dans un pays dont le régime communiste, tout en encourageant une libéralisation sur le plan économique, continue d’exercer une répression féroce de toute dissidence.
«Nous croyons dans un monde dans lequel les pays mènent leurs affaires, à la fois hors de leurs frontières et à l’intérieur, en respectant le droit», a déclaré M. Gore.
Le vice-président parlait dans un petit amphithéâtre d’une capacité d’environ 250 personnes qui était plein.
La plupart des personnes dans l’assistance étaient des étudiants de cette université, dont beaucoup parlent anglais. M. Gore a dit avoir personnellement choisi cet établissement en raison de sa qualité, le comparant aux Etats-Unis au célèbre Massachussets Institute of Technology (MIT).
«Les Américains, dans leur âme (...) pensent que la liberté d’interroger et de débattre, et quand c’est nécessaire de défier les institutions et habitudes de pensée existantes, constitue la clé», a-t-il dit dans une référence claire à l’obéissance à l’autorité qui caractérise la société chinoise. Le public a écouté ces paroles sans réagir.

M. Gore a aussi estimé que les pays «doivent pratiquer la tolérance» et «accorder de la dignité à la vie humaine», une allusion limpide à la politique de l’avortement forcé qui a encore cours en Chine.

Malgré les différences considérables entre les deux pays et leurs styles de gouvernement, il a toutefois justifié la politique de rapprochement avec Pékin que la Maison-Blanche a adoptée l’an dernier après plusieurs années de confrontation.
Mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis et la Chine «sont destinés à œuvrer ensemble pour conduire le monde vers un avenir plus prospère».
Il a aussi déclaré à deux reprises que libertés économiques et politiques étaient «liées» de manière inextricable, laissant clairement entendre que l’ouverture du régime chinois sur le plan économique aurait des conséquences similaires sur le plan politique.
Il s’agit là de l’argument que la Maison-Blanche met systématiquement en avant pour justifier sa politique de rapprochement avec Pékin.
PEKIN, 26 Mars (AFP). – Le vice-président américain Al Gore a plaidé mercredi devant environ 200 étudiants chinois pour le respect des libertés et un Etat de droit, affirmant aussi que «libertés économiques et libertés politiques en fin de compte sont liées».M. Gore, au troisième jour d’une visite officielle en Chine de cinq jours, a expliqué dans un bref discours d’une...