L’objectif essentiel de ce voyage réputé à hauts risques — qui sera le premier effectué cette année à l’étranger par Jean-Paul II — est de prêcher la réconciliation religieuse dans un pays déchiré par quatre ans de guerre civile, mais aussi interconfessionnelle.
En septembre 1994, le Souverain pontife avait dû annuler in extremis le déplacement qu’il projetait dans la captiale bosniaque en raison des inquiétudes qu’il faisait peser sur sa sécurité.
Cette année, il arrivera à Sarajevo dans l’après-midi du samedi 12 avril et prononcera huit homélies et communications diverses avant de regagner Rome le lendemain.
Malgré la fin de la guerre, les inquiétudes pour sa sécurité ne sont pas totalement apaisées, notamment en raison d’une série d’attentats contre des églises catholiques sur le territoire de la fédération islamo-croate. Au cours du mois, une explosion a ainsi endommagé une église de Sarajevo.
En outre, la presse bosniaque a récemment fait état de menaces téléphoniques au bureau d’information de l’Eglise catholique pour la visite pontificale. Celles-ci étaient si explicites que le bureau a dû fermer pendant une journée.
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