Moussa Abdel Qader Abou Diya, tué par la bombe qu’il a fait exploser dans un café bondé, ne disposait pas d’un permis de séjour et de travail en Israël. Il avait pourtant réussi à trouver un emploi dans deux restaurants à Rishon le Tzion, au sud de Tel-Aviv. Quatre Israéliens, propriétaires de ces établissements, ont été interpellés par la police pour l’avoir embauché illégalement.
Le kamikaze avait également été arrêté dans le passé pour appartenance au Mouvement de la résistance islamique (Hamas), a précisé la télévision .
Agé de 28 ans, Abou Diya était marié et père de trois enfants, ce qui ne correspond pas au «profil» établi par les services de sécurité israéliens qui estimaient jusqu’à présent que les candidats aux attentats-suicide étaient des jeunes hommes célibataires, a-t-on ajouté de mêmes sources.
La maison du kamikaze dans le village de Sourif, à mi-chemin entre Bethléem et Hébron en Cisjordanie, a été murée par l’armée israélienne.
Treize habitants de cette localité et quatre habitants du village de Nura situé à proximité ont été arrêtés samedi par les services de sécurité israéliens. Ces mesures ont été prises pour savoir si le Hamas disposait dans ce secteur d’une organisation militaire, a-t-on ajouté de sources militaires.
La bombe d’environ 3 kg était composée de TNT et bourrée de clous et morceau de fer. Selon la télévision, le Palestinien n’est pas parti avec le sac contenant la bombe de son village. Des complices la lui ont donnée en chemin vers Tel-Aviv.
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