Adoptant une approche socio-économique, le chercheur tente de cerner «les mécanismes d’articulation entre phénomènes intercommunautaires et phénomènes sociaux».
Il souligne que le système confessionnel (le partage du pouvoir entre les 18 communautés chrétiennes et musulmanes), «empêche d’aboutir à une identité nationale et n’offre plus suffisamment de garantie aux membres des différentes communautés, même s’il continue à servir les intérêts des élites».
De plus, il compare ethnies et communautés religieuses car elles aboutissent toutes les deux à un «système politique archaïque».
Il propose donc d’aboutir à la laïcité «en partant à la recherche d’une alternative non confessionnelle fondée sur la démocratie» et estime que cette démarche est rendue possible par le fait que toutes les communautés religieuses libanaises sont en fait des minorités ayant souffert de la situation conflictuelle engendrée par le confessionnalisme.
L’ouvrage est sponsorisé par l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), basé à Genève, dans le cadre d’une série d’études sur les sociétés en conflit qui porte également sur la Belgique, l’Inde, le Pakistan, le Sénégal, la Malaisie, le Sri Lanka et le Guatemala.
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