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Actualités - CHRONOLOGIE

Selon le quotidien Al Hayat Le Liban aurait promis d'extrader les membres de l'armée rouge

Les autorités ont promis d’extrader vers le Japon les cinq membres de l’Armée rouge détenus au Liban et auraient obtenu pour cela l’accord de la Syrie, a affirmé hier le quotidien «Al-Hayat».
Selon le quotidien, qui cite des «sources diplomatiques haut placées» à Damas, le «Japon a eu une promesse de Beyrouth de lui livrer les cinq Japonais de l’Armée rouge».
Les autorités se sont refusées hier à tout commentaire sur ces informations.
Arrêtés le 15 février dernier, les cinq membres de l’Armée rouge japonaise, dont Kozo Okamoto, avaient été inculpés de «falsification de tampons officiels libanais et étrangers ainsi que de visas d’entrée au Liban, d’entrée et de séjours illégaux au Liban, de communication de fausses identités durant les interrogatoires».
Les actes officiels d’inculpation établis le 6 mars dernier ne faisaient aucune référence à l’appartenance à l’Armée rouge des cinq inculpés: Kozo Okamoto (49 ans), Masao Adachi (57 ans), Mariko Yamamoto, une femme de 56 ans, Haruo Wako, 48 ans, et Kazuo Hidokachi (44 ans).
Selon des sources diplomatiques japonaises, Tokyo n’a toujours pas présenté de demande officielle d’extradition. Le Japon a exprimé plusieurs fois sa ferme intention de récupérer les cinq terroristes japonais, tout en indiquant qu’il respecterait les procédures légales en cours au Liban, notamment si les accusés doivent y purger des peines de prison.
Au vu des inculpations retenues, ils risquent entre trois et sept ans de prison.
Le juge d’instruction en charge du dossier, Saïd Mirza, a bouclé jeudi soir le dossier après une série d’interrogatoires, et l’a transféré au procureur général d’appel de Beyrouth, Abdallah Bitar.

Selon des sources judiciaires, l’acte d’accusation devrait être établi la semaine prochaine, et le procès pourrait commencer en avril.

D’ores et déjà une cinquantaine d’avocats se sont dits prêts à assurer la défense des cinq Japonais.
Le Liban et le Japon n’étant pas liés par un traité d’extradition, la livraison au Japon des cinq membres de l’Armée rouge ne pourrait qu’être une décision politique, prise au niveau du Conseil des ministres.

Dans une interview publiée lundi dans le quotidien Kifah al-Arabi, les cinq membres de l’Armée rouge ont menacé de se suicider si jamais Beyrouth autorisait leur extradition.
Les autorités ont promis d’extrader vers le Japon les cinq membres de l’Armée rouge détenus au Liban et auraient obtenu pour cela l’accord de la Syrie, a affirmé hier le quotidien «Al-Hayat».Selon le quotidien, qui cite des «sources diplomatiques haut placées» à Damas, le «Japon a eu une promesse de Beyrouth de lui livrer les cinq Japonais de l’Armée rouge».Les autorités se...