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Actualités - CHRONOLOGIE

Condamnation unanime de l'attentat à travers le monde Clinton : l'autorité palestinienne est opposée à la terreur

L’attentat-suicide de Tel-Aviv, revendiqué par le mouvement intégriste Hamas, a été unanimement condamné dans le monde. A Helsinki, le président américain Bill Clinton, qui a participé à un sommet avec son homologue russe Boris Eltsine, a condamné l’attentat: «Il ne doit y avoir absolument aucun doute dans l’esprit des amis et des ennemis du processus de paix que l’Autorité palestinienne est immuablement opposée à la terreur et immuablement engagée à prévenir et empêcher de tels actes», a dit M. Clinton.
«Personne au Proche-Orient ne peut garantir une protection à 100% contre la terreur, mais tous ceux qui participent au processus de paix doivent garantir un effort à 100% contre la terreur», a ajouté M. Clinton.
A Jérusalem, des responsables israéliens ont indiqué que Bill Clinton avait interrompu sa réunion avec Boris Eltsine pour s’entretenir au téléphone avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et lui exprimer ses condoléances.
«Rien ne justifie un retour au massacre de civils innocents», a déclaré M. Clinton, en faisant allusion à la mise en chantier, en dépit des protestations palestiniennes, d’une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est annexée.
A Moscou, le ministère des Affaires étrangères de Russie, coparrain du processus de paix avec les Etats-Unis, a qualifié l’attentat d’«action criminelle injustifiable» et estimé que le dialogue était le seul moyen de «faire sortir le Proche-Orient du cercle vicieux de la violence et de l’extrémisme».
Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a appelé Israéliens et Palestiniens à intensifier leurs efforts pour empêcher «des actes odieux de cette nature de faire dérailler le processus de paix».
L’Union européenne a «condamné cet acte de terrorisme insensé» et appelé les parties à ne pas recourir à la violence et à ne pas mettre en péril le processus de paix, dans une lettre adressée au chef de la diplomatie israélienne David Lévy.
Horreur et révolte

A Londres, le gouvernement a appelé les parties concernées à «s’assurer du fait que la violence ne fera pas dérailler le processus de paix», alors qu’à Rome, le ministère des Affaires étrangères a fait part de la «consternation» de l’Italie après cet attentat «que rien ne peut justifier».
A Paris, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son «horreur et (sa) consternation» et lancé un «appel pour que (...) soient évités tout acte, toute mesure, tout propos qui pourraient aggraver la situation».
A Bonn, le ministre des Affaires étrangères Klaus Kinkel a estimé que l’attaque était «dirigée contre le processus de paix» et s’est déclaré «horrifié et révolté».
La Jordanie a été le premier pays arabe à condamner l’attentat. «Nous stigmatisons
toutes les formes de violence, quelle qu’en soit l’origine, surtout si elles visent des civils innocents», a déclaré le ministre d’Etat pour l’Information, M. Samir Motaweh.
Depuis Le Caire où elle a son siège, la Ligue arabe a déploré l’attentat, mais affirmé qu’il était «le résultat des actes provocateurs du gouvernement israélien à Jérusalem et dans les territoires occupés».
L’attentat-suicide de Tel-Aviv, revendiqué par le mouvement intégriste Hamas, a été unanimement condamné dans le monde. A Helsinki, le président américain Bill Clinton, qui a participé à un sommet avec son homologue russe Boris Eltsine, a condamné l’attentat: «Il ne doit y avoir absolument aucun doute dans l’esprit des amis et des ennemis du processus de paix que l’Autorité...