Comme on lui demandait si les Etats-Unis useraient de leur droit de veto pour empêcher l’adoption d’un projet de résolution arabe sur le chantier d’Abou Ghneim (Har Homa), un diplomate américain, qui a requis l’anonymat, a répondu: «Oui, veto».
Auparavant, la délégation américaine à l’ONU avait indiqué aux autres membres du Conseil de Sécurité qu’en raison des «circonstances» (l’attentat de Tel-Aviv), il n’y avait même pas matière, à ce stade, à discuter d’une simple déclaration du président du Conseil de Sécurité sur la question d’Abou Ghneim.
L’ambassadeur américain à l’ONU, Bill Richardson, avait appelé le Conseil à ne rien faire qui puisse «affecter négativement le processus de paix», alors que «nos pensées devraient être avec Israël et les familles» des victimes de l’attentat de vendredi.
Déjà, le 7 mars, les Etats-Unis avaient usé de leur droit de veto en qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité, pour bloquer l’adoption d’un texte européen critiquant Israël sur le chantier d’Abou Ghneim.
Les Palestiniens et les pays arabes s’apprêtaient à déposer officiellement — en vue d’un vote dans les 24 heures — un nouveau projet de résolution exigeant l’arrêt immédiat des travaux d’implantation sur la colline d’Abou Ghneim, à la lisière de Bethléem et de la partie arabe de Jérusalem, ont indiqué des diplomates.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?