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Actualités - CHRONOLOGIE

Le patriarche maronite est rentré samedi soir à Beyrouth Sfeir : certains problèmes doivent être réglés entre le Liban et la Syrie (photo)

Rentré samedi soir à Beyrouth après une brève escale à Abidjan, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a ainsi clôturé une visite d’un mois entamée en Italie, et poursuivie au Brésil. Dans le salon d’honneur de l’AIB, le prélat maronite a notamment réaffirmé l’existence de «certains problèmes qu’il incombe de régler, entre le Liban et la Syrie». «Nous souhaitons les meilleures relations entre les deux pays», a-t-il ajouté. Etaient notamment présents à l’aéroport pour l’accueillir le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, représentant le président de la République, l’ambassadeur du Brésil, M. Brian Fraser Neele, ainsi qu’un grand nombre d’évêques de la communauté.
En réponse à la question de savoir s’il n’avait pas découragé les émigrés au Brésil de rentrer au Liban en leur brossant un tableau trop sombre de la crise économique dans le pays, Mgr Sfeir a déclaré: «Ceux qui rentrent au Liban ne se soucient pas autant de la situation économique que du climat politique qui y prévaut».
Il a en outre réitéré sa position concernant le procès de M. Samir Geagea, affirmant à ce sujet: «Soit on juge tous ceux qui sont dans le cas de M. Geagea, soit on les amnistie. La justice ne peut en aucune façon être arbitraire».
Interrogé enfin sur une éventuelle médiation de Bkerké pour réconcilier le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, et le président de l’Assemblée, M. Nabih Berry, le patriarche maronite a répondu: «Je ne crois pas qu’ils aient besoin de nous pour se réconcilier».

A Bkerké

Après un temps de repos à l’AIB, le cardinal Sfeir s’est rendu à Bkerké, accompagné du ministre Boueiz. Dès son arrivée au patriarcat, où l’attendait une foule d’évêques et de fidèles, il a récité l’action de grâce avant de faire un bilan de son séjour en Italie et au Brésil. Il a souligné dans ce cadre l’énorme potentiel de la diaspora libanaise «que nul n’a encore su mettre à profit pour renforcer le Liban défait». Mgr Sfeir a également réaffirmé à cette occasion l’intention du pape Jean-Paul II de visiter le Liban les 10 et 11 mai prochain.
Hier matin, dimanche, le patriarche maronite a célébré la messe à Bkerké, et prononcé une homélie dans laquelle il a souligné la nécessité de pratiquer la charité. «Ce qui, autrefois, était charité est aujourd’hui justice. Or c’est cette charité-justice qui, seule, peut sauver les sociétés des révolutions sociales qui les menacent», a-t-il dit.
Par ailleurs, les présidents Elias Hraoui et Sélim Hoss ont téléphoné au cardinal Sfeir pour lui souhaiter la bienvenue alors que de nombreuses personnalités se sont rendues hier à Bkerké à cette fin. Citons parmi elles: les députés Pierre Daccache, Mansour el-Bone, Mme Sethrida Geagea, le vice-président du Conseil central maronite, M. Wadih el-Khazen, et le secrétaire général de la Ligue maronite, M. Neemtallah Abi Nasr.
Rentré samedi soir à Beyrouth après une brève escale à Abidjan, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a ainsi clôturé une visite d’un mois entamée en Italie, et poursuivie au Brésil. Dans le salon d’honneur de l’AIB, le prélat maronite a notamment réaffirmé l’existence de «certains problèmes qu’il incombe de régler, entre le Liban et la Syrie». «Nous...