M. Khoury participait à des réunions informelles, regroupant notamment des hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des pays méditerranéens et de l’Union européenne (UE), destinées à la préparation de la conférence ministérielle de La Valette, prévue les 15 et 16 avril prochain. Cette conférence fait suite à celle qui avait été tenue en novembre 1995 à Barcelone, jetant les bases du futur ensemble euro-méditerranéen.
Selon une source diplomatique, M. Khoury, exprimant la position du Liban, a estimé que «tant que le processus de paix au Proche-Orient demeurera bloqué du fait de la position d’Israël, qui rejette ce processus fondé sur les principes de (la conférence de paix de) Madrid et sur les résolutions de l’ONU et refuse d’appliquer la résolution 425», il sera «impossible» à la conférence euro-méditerranéenne de «démarrer les travaux destinés à l’instauration de la confiance».
En échange, le Liban propose, selon la même source, l’intensification du travail dans les domaines économique, financier, social et humanitaire.
M. Khoury a en outre insisté au cours de ses interventions sur la nécessité du «respect des droits de l’homme dans les territoires occupés», accusant Israël de multiples «violations» au Liban-Sud. Il a également réitéré la position libanaise au sujet de la définition du terrorisme, faisant la distinction entre «les actes terroristes visant les civils», que le Liban condamne, et la résistance contre l’occupation, qu’il juge «légitime» et qu’il soutient.
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