Saima Shah avait épousé secrètement Arshad Ahmad, assistant à l’université, en février 1996. Son père, Abdul Wahid Ropri, membre de la secte sunnite des Hadith Ahle, soutient que l’islam interdit à une femme de convoler sans le consentement d’un parent ou d’un tuteur.
Deux juges de la Cour suprême ne sont pas arrivés à se départager. Incapables de dire si la jeune femme devait être ou non autorisée à rejoindre son mari, ils ont décidé d’en référer au «Chief Justice» (le plus haut magistrat du pays).
Le père affirme que sa fille a été enlevée par l’universitaire et contrainte à l’épouser. Mais cette version a été démentie devant les juges par l’intéressée qui a déclaré: «Il est inconcevable pour moi de retourner vivre sous le toit paternel».
L’affaire Saima est considérée comme un cas d’école dans le conflit opposant musulmans conservateurs et partisans de la libération des femmes au Pakistan.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?