Les pensionnaires de ce centre, une vingtaine, sont issus de milieux défavorisés ou de foyers éclatés. Par la force des choses, il s’agit, souvent, de jeunes «difficiles», qui ont vécu une situation familiale pousse-au-crime. Les délits commis par ces délinquants s’échelonnent du simple vol, au meurtre en passant par la drogue, les affaires de mœurs...
Plutôt que d’appliquer un régime répressif, il paraît préférable de les rééduquer en vue de leur réinsertion sociale. C’est à quoi s’attellent les membres de l’UPELF (un psychologue, une institutrice, des assistantes sociales, des éducateurs et bien sûr un comité de bénévoles présidé par le juge Ghassan Rabbah). «Le centre fonctionne comme un internat. Il n’y a pas de policiers car nous ne sommes pas une prison», explique Mme Mireille Kassir, l’assistante sociale. «Mais la surveillance, 24 heures sur 24, est stricte». Elle indique que tout est fait pour «instaurer un climat de confiance où le dialogue reste la règle d’or».
Pris donc en charge par l’UPELF, (association reconnue d’utilité publique depuis 1949), les pensionnaires de la maison de correction suivent un programme d’activités diverses: cours d’alphabétisation, sport, ateliers de travaux manuels... Dans ce cadre, l’atelier d’électricité, monté en collaboration avec le Mouvement social, en est à sa deuxième session de formation. C’est là une initiative louable qui ouvre la porte à un avenir professionnel potentiel. Une lueur d’espoir pour une vie saine...
Z.Z.
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