Notre correspondant dans la région, Michel Hallak, a rencontré nombre de ces agriculteurs qui se sont tous plaints des difficultés qu’ils rencontrent pour trouver des marchés d’exportation et de la coucurrence illégale des produits étrangers.
Ces agriculteurs se plaignent aussi des prix excessivement bas que connaissent leurs produits sur le marché local. A titre d’exemple, ils indiquent que la caisse de mandarines de 22 kilos est vendue en gros à 10.000 LL., tandis qu’au détail le kilo est vendu à 2000 LL.
Les agriculteurs demandent une intervention directe des autorités auprès des industriels du jus «afin de les contraindre à utiliser les agrumes naturels libanais».
Les agriculteurs du Akkar, d’après notre correspondant sur place, accusent ces industriels «d’utiliser une essence artificielle pour produire leur jus, contrairement à ce qu’ils prétendent dans leurs campagnes publicitaires».
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