M. Sabeh a tenu ces propos lors d’un colloque organisé par l’Institut antonin de théologie à Baabda. Etaient notamment présents le député Pierre Daccache, le directeur général de l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), M. Rafic Chélala, ainsi qu’un grand nombre d’universitaires.
L’entrée du Liban dans le monde des émissions par satellite doit s’accompagner, selon M. Sabeh, d’une plus grande rigueur. «Nous devons préserver le visage démocratique du Liban et éviter que son image ne soit déformée pour des raisons politiques comme cela se passe actuellement dans certains médias audiovisuels, héritiers des milices, et qui estiment que le chaos est un droit qui peut remplacer celui de la loi», a déclaré le ministre.
M. Sabeh a d’autre part réaffirmé que «la loi et la liberté ne sont pas en contradiction, chacun tirant sa force de l’autre». Dans le monde des satellites, les médias libanais doivent exprimer le rôle civilisateur du Liban, a-t-il ajouté.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?