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Actualités - DISCOURS

Sfeir : on porte atteinte à la liberté au Liban

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé hier que «l’on porte atteinte à la liberté au Liban, jour après jour».
Dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké après la lecture de l’Evangile, Mgr Sfeir a ajouté à ce sujet: «Preuve en est, les protestations qui s’élèvent ici et là concernant les lois relatives à l’information, aux partis, au travail, aux associations et aux municipalités dont on veut nommer le tiers des membres. Comme si les autorités n’avaient pas confiance dans les électeurs ou comme s’ils les considéraient mineurs alors qu’ils sont la source de tous les pouvoirs selon la Constitution. Un tel comportement, a-t-il dit, ne peut que défigurer petit à petit le Liban; et c’est là une cause d’inquiétude et de peur».
Par ailleurs, devant ses visiteurs qui se sont entretenus avec lui après la messe, le patriarche maronite a déclaré: «Nous voulons établir les meilleurs relations avec la Syrie mais sur base des constantes libanaises qui sont désormais connues de tous».
Concernant d’autre part certaines informations de presse faisant état de contacts effectués par M. Wadih el-Khazen avec des responsables syriens, le cardinal Sfeir a ajouté: «j’ai lu les journaux comme vous et ce qui a été écrit à cet égard. Mais, à ma connaissance, je n’ai mandaté personne. Des contacts sont entrepris par certaines personnalités à titre personnel. Quant à nous, nous n’avons rien à cacher et ce que nous avons à dire, nous le disons devant tout le monde», a-t-il souligné.
Au cours de l’après-midi, le prélat maronite a en outre reçu le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, qui lui a exposé le point de vue libanais officiel concernant l’accord israélo-palestinien sur Hébron, ainsi que des questions internes en rapport avec le Kesrouan.
M. Boueiz faisait en fait allusion à sa récente réconciliation avec le député Rocheid el-Khazen. Le ministre des AE a été justement l’hôte à déjeuner de M. el-Khazen avant de se rendre à Bkerké. Dans sa déclaration à sa sortie du patriarcat, M. Boueiz a mis l’accent sur l’importance d’une telle réconciliation notamment sur le plan chrétien.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé hier que «l’on porte atteinte à la liberté au Liban, jour après jour».Dans son homélie dominicale prononcée à Bkerké après la lecture de l’Evangile, Mgr Sfeir a ajouté à ce sujet: «Preuve en est, les protestations qui s’élèvent ici et là concernant les lois relatives à l’information, aux partis, au travail,...