Selon l’agence officielle soudanaise SUNA, «les combats ont eu lieu dimanche dans la localité d’Elias alors que les soldats de l’armée soudanaise avançaient vers Qeissan. Plus de 300 soldats éthiopiens, tous Tigréens (ethnie au pouvoir en Ethiopie) ont été tués».
«Les victimes ont été examinées et identifiées par des forces de reconnaissance soudanaises», a ajouté le gouverneur de l’Etat du Nil Bleu, le général Babikr Jaber Kabello, cité par SUNA.
Il a souligné que le Soudan poursuivait ses préparatifs pour lancer une offensive afin de reprendre Qeissan et la ville voisine de Kurmuk, capturées par l’opposition soudanaise, le 12 janvier.
Il s’agit du second accrochage en 24 heures annoncé par Khartoum entre ses forces et l’armée éthiopienne. Addis Abeba a toujours démenti avoir pris part aux combats.
Samedi, M. Ali Magid, préfet de la région de Roseires, dans l’Etat du Nil Bleu, avait indiqué qu’un «grand nombre de soldats éthiopiens avaient été tués et que le reste avait traversé de nouveau la frontière», lors d’un affrontement avec les forces gouvernementales, dans la région d’Umdarna, près de Roseires.
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?