SYDNEY, 6 Janvier (Reuter). — L’aviation australienne a réussi lundi à porter secours au navigateur français Thierry Dubois, et à localiser l’épave du Global Exide Challenger du Britannique Tony Bullimore où ne règne aucun signe de vie.
Les deux concurrents du Vendée Globe en difficulté dans les 50e rugissants avaient déclenché dimanche leur balise de détresse dans une zone à 1.400 milles nautiques (2.600 km) au sud-ouest de Perth.
Premier à être localisé par l’un des deux Orions australiens engagés dans les opérations de secours, Thierry Dubois, 29 ans, skipper de Amnesty International, a réussi, après un premier essai infructueux, à trouver refuge dans la soirée à bord d’un radeau de survie largué depuis un des avions, ont annoncé les services de secours en mer.
Il avait été localisé peu après 13heures (05h00 GMT) par les secours qui ne l’avaient pas immédiatement identifié. Comme Raphaël Dinelli, un autre circumnavigateur sauvé le 27 décembre dernier dans la même zone, Dubois était accroché à la quille de son voilier retourné.
Le premier avion avait largué deux radeaux de survie reliés par une corde à Dubois peu après qu’il ait été repéré, a précisé David Gray, porte-parole des services de secours australiens.
Mais d’après le porte-parole de la Défense australienne, le colonel Andrew Reynolds, l’état de la mer démontée et la violence des vents ont fait que les deux canots largués face au vent se trouvaient à une centaine de mètres du voilier chaviré.
Une première tentative de Dubois pour gagner un radeau de survie entraîna le chavirage du canot. Un autre fut aussitôt envoyé par le second avion et la manœuvre tentée à 18 heures (10h00 GMT) aboutit à un succès pour le Français, a précisé le colonel Reynolds.
Mer déchaînée
Les avions des secours ont ensuite réussi à localiser Global Exide Challenger à l’ouest de l’épave de Dubois. Le voilier du Britannique, 56 ans, gît sur le flanc.
«Le bateau (de Bullimore) gît et il n’y a pas de signe de vie à bord. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne s’y trouve pas, car il pourrait être dans le carré», a expliqué Reynolds.
«Nous avons pointé sa position et nous reviendrons avec un autre Orion dès la levée du jour».
L’opération pour secourir Thierry Dubois ne s’est pas déroulée sans mal. «Cela a été passablement acrobatique pour qu’il arrive finalement à grimper à bord du radeau de survie», explique le colonel. «Nous lui avons aussi largué un kit de communication et nous espérons pouvoir être en liaison avec lui demain matin», a-t-il précisé.
Pour le Français, l’attente pourrait maintenant être longue.
Une frégate de la marine australienne, HMSA Adelaïde, a appareillé de Perth vers 16 heures (08h00 GMT) lundi avec à son bord un hélicoptère Seahawk. Mais la frégate pourrait ne pas être sur zone avant trois jours. Il n’y a pas d’autre concurrent du Vendée Globe à proximité et la zone est très éloignée des routes maritimes.
Gray a souligné que cette opération de secours par l’aéronavale australienne était la plus lourde jamais engagée pour porter secours à des navigateurs en détresse.
La précédente avait été lancée il y a deux ans pour porter secours à Isabelle Autissier, qui avait chaviré lors du BOC Challenge autour du monde.
Thierry Dubois et Tony Bullimore ont déclenché tous deux leurs balises de détresse après avoir essuyé une nouvelle tempête australe dans une zone désertique, éloignée des routes de navigation commerciale, entre l’Australie et l’Antarctique.
Dans une mer déchaînée avec des creux de six mètres et des vents de 35 à 40 noeuds, la situation des deux circumnavigateurs était extrêmement grave.
Leurs accidents se sont produits à 120 milles au sud de l’endroit où un autre concurrent du tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, le Français Raphaël Dinelli, a été sauvé, le 27 décembre, par le Britannique Pete Goss après le naufrage de son voilier Algimouss.
Les deux concurrents du Vendée Globe en difficulté dans les 50e rugissants avaient déclenché dimanche leur balise de détresse dans une zone à 1.400 milles nautiques (2.600 km) au sud-ouest de Perth.
Premier à être localisé par l’un des deux Orions australiens engagés dans les opérations de secours, Thierry Dubois, 29 ans, skipper de Amnesty International, a réussi, après un premier essai infructueux, à trouver refuge dans la soirée à bord d’un radeau de survie largué depuis un des avions, ont annoncé les services de secours en mer.
Il avait été localisé peu après 13heures (05h00 GMT) par les secours qui ne l’avaient pas immédiatement identifié. Comme Raphaël Dinelli, un autre circumnavigateur sauvé le 27 décembre dernier dans la même zone, Dubois était accroché à la quille de son voilier retourné.
Le premier avion avait largué deux radeaux de survie reliés par une corde à Dubois peu après qu’il ait été repéré, a précisé David Gray, porte-parole des services de secours australiens.
Mais d’après le porte-parole de la Défense australienne, le colonel Andrew Reynolds, l’état de la mer démontée et la violence des vents ont fait que les deux canots largués face au vent se trouvaient à une centaine de mètres du voilier chaviré.
Une première tentative de Dubois pour gagner un radeau de survie entraîna le chavirage du canot. Un autre fut aussitôt envoyé par le second avion et la manœuvre tentée à 18 heures (10h00 GMT) aboutit à un succès pour le Français, a précisé le colonel Reynolds.
Mer déchaînée
Les avions des secours ont ensuite réussi à localiser Global Exide Challenger à l’ouest de l’épave de Dubois. Le voilier du Britannique, 56 ans, gît sur le flanc.
«Le bateau (de Bullimore) gît et il n’y a pas de signe de vie à bord. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne s’y trouve pas, car il pourrait être dans le carré», a expliqué Reynolds.
«Nous avons pointé sa position et nous reviendrons avec un autre Orion dès la levée du jour».
L’opération pour secourir Thierry Dubois ne s’est pas déroulée sans mal. «Cela a été passablement acrobatique pour qu’il arrive finalement à grimper à bord du radeau de survie», explique le colonel. «Nous lui avons aussi largué un kit de communication et nous espérons pouvoir être en liaison avec lui demain matin», a-t-il précisé.
Pour le Français, l’attente pourrait maintenant être longue.
Une frégate de la marine australienne, HMSA Adelaïde, a appareillé de Perth vers 16 heures (08h00 GMT) lundi avec à son bord un hélicoptère Seahawk. Mais la frégate pourrait ne pas être sur zone avant trois jours. Il n’y a pas d’autre concurrent du Vendée Globe à proximité et la zone est très éloignée des routes maritimes.
Gray a souligné que cette opération de secours par l’aéronavale australienne était la plus lourde jamais engagée pour porter secours à des navigateurs en détresse.
La précédente avait été lancée il y a deux ans pour porter secours à Isabelle Autissier, qui avait chaviré lors du BOC Challenge autour du monde.
Thierry Dubois et Tony Bullimore ont déclenché tous deux leurs balises de détresse après avoir essuyé une nouvelle tempête australe dans une zone désertique, éloignée des routes de navigation commerciale, entre l’Australie et l’Antarctique.
Dans une mer déchaînée avec des creux de six mètres et des vents de 35 à 40 noeuds, la situation des deux circumnavigateurs était extrêmement grave.
Leurs accidents se sont produits à 120 milles au sud de l’endroit où un autre concurrent du tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, le Français Raphaël Dinelli, a été sauvé, le 27 décembre, par le Britannique Pete Goss après le naufrage de son voilier Algimouss.
SYDNEY, 6 Janvier (Reuter). — L’aviation australienne a réussi lundi à porter secours au navigateur français Thierry Dubois, et à localiser l’épave du Global Exide Challenger du Britannique Tony Bullimore où ne règne aucun signe de vie.Les deux concurrents du Vendée Globe en difficulté dans les 50e rugissants avaient déclenché dimanche leur balise de détresse dans une zone à...
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